La mouche est un insecte qui, comme tout autre, possède trois paires de pattes. Chacune de celles-ci est composée de la hanche, du trochanter, du fémur, du tibia et du tarse, lui-même composé de cinq articles. Le dernier article du tarse est la partie qui nous intéresse tout particulièrement. Il porte une paire de griffes et trois pulvilles, sorte de coussinets (...)
[...] La microscopie électronique et atomique est utile dans l'étude de ses animaux. Après divers tests d'adhérence partielle et complète, le but est de savoir comment optimiser ses structures adhésives dans les différentes applications possibles Différences entre les espèces et les autres animaux La mouche n'est pas la seule à marcher aux murs. Comme nous venons de le voir, le gecko lui fait rude concurrence mais nous pouvons aussi citer les punaises, les scarabées, les coccinelles, les fourmis, les cafards ou autres araignées. [...]
[...] L'empodium est une troisième pulville, centrale, pouvant être réduite chez certaines espèces. Outre ces pattes on ne peut mieux adaptées, la mouche bénéficie d'un rapport surface/volume comparé à d'autres espèces. Sa petite masse lui permet d'être plus soumise aux forces de surface qu'à la force de gravité. Supposons que sa masse augmente alors que sa surface de contact avec le substrat reste inchangée, elle tomberait immanquablement. Les pulvilles sont le centre de ce système d'adhérence. Elles sont recouvertes de très nombreuses et petites soies inflexibles avec une pointe aplatie se situant sur les bords des pulvilles. [...]
[...] Les griffes peuvent être utilisées sans les pulvilles pour s'accrocher à des aspérités mais le contraire n'est pas possible. Ce sont les griffes qui mettent les pulvilles en action par compression Recherches actuelles Il n'y a pas que les biologistes qui s'intéressent à la question de l'adhérence. Les physiciens, sollicités par les sociétés commerciales (papier collant, se basent de plus en plus sur l'ingéniosité sans fin de la nature pour répondre aux attentes. Au début de ses recherches, la mouche suscitait une vive curiosité et un réel intérêt mais le gecko, petit lézard tropical, lui a volé la vedette. [...]
[...] La mouche: Comment fait-elle pour marcher au plafond? La mouche est un arthropode de la classe des insectes appartenant à l'ordre des Diptères. Elle fait partie de notre quotidien et effectue sans cesse un geste qui nous parait anodin. Quoi qu'il arrive, quelle que soit l'orientation de son entourage, elle arrivera toujours (ou presque) à se poser sans encombres. Comment fait-elle donc pour ne pas se retrouver les quatre fers en l'air lorsqu'elle essaie de fuir nos coups de tapettes rageurs ? [...]
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