Fleuve, rivière
Le biotope et en particulier la vitesse de l'eau influencent la biocenose du cours d'eau.
[...] Certains végétaux ont la capacité de retenir ou d'absorber ces polluants du sol. Par exemple, le peuplier est capable d'extraire les métaux lourds et de les accumuler dans ses cellules. Des ingénieurs ont pensé utiliser ses capacités pour traiter des sols pollués (phytoremédiation), mais la mise en place de monoculture de peupliers va à l'encontre de la biodiversité du site traité. Le maintien des végétaux naturellement présents sur les berges est donc important pour limiter la pollution et préserver l'ensemble de la biodiversité du cours d'eau. [...]
[...] Tous ces facteurs physico-chimiques changent aussi tout au long du cours d'eau, quel que soit son type, faisant place à une succession d'écosystèmes (biotopes et biocénose) différents. Le débit participe grandement à la diversité des écosystèmes : lorsque le débit est élevé, l'eau est plus oxygénée, les éléments chimiques provenant des sols traversés sont plus brassés et plus facilement évacués, l'eau est plus claire et plus froide. Les êtres vivants et donc la biocénose doivent être bien adaptés à ce type de biotope, car le courant fort peut décrocher les plantes et les algues et, concernant les animaux, le déplacement et le camouflage dans ces eaux sont plus difficiles. [...]
[...] Les roches permettent au sol de ne pas être décroché par le courant et la nature des roches joue aussi un rôle dans la vitesse d'érosion. Lorsque le lit de la rivière ne s'élargit pas de manière trop rapide, le cours d'eau est mieux guidé et a un débit plus constant. Si la végétation est coupée, l'érosion sera plus rapide ce qui entraînera l'élargissement et la saturation de l'eau par les sédiments, ce qui changera le débit, la turbidité, la température et agira sur toute la biocénose. [...]
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