Une démarche expérimentale avec résultats intéressante suivie d'une partie théorique poussée. Document présentent des graphiques et calculs de vitesses. Suivi d'une population de levures par 3 méthodes de microbiologie que sont le dénombrement direct, l'opacimétrie et le dénombrement après dilution et repiquage sur milieu solide.
[...] De plus, le choix du milieu de culture peut nous permet de le rendre plus ou moins sélectif. Il nous apparaît important de noter que le dénombrement du nombre de colonies générées correspond au nombre de levures viables dans le milieu choisit et non à toutes les levures de la solution étudiée ; c'est une technique indirecte. III. CONCLUSION : L'évolution d'une population de levures se fait selon 4 phases : une phase de latence suivie d'une phase de croissance exponentielle puis une phase stationnaire et enfin une phase de mortalité. [...]
[...] Ce suivi d'une population de levures apparaît intéressant d'un point de vue industriel permettant de savoir quand un yaourt est terminé, l'action des levures dans l'élaboration d'un vin . Cependant, notant la diversité existante des microorganismes, il convient de se demander si le modèle de croissance établi est généralisable à d'autres ou à tous les microorganismes. [...]
[...] Notre expérience met en évidence une phase de latence relativement courte. Une seconde phase est caractérisée par une forte augmentation du nombre de levures : c'est la phase exponentielle durant laquelle les levures enregistrent un taux de divisions maximal. La vitesse de reproduction des levures atteint son maximum et reste constante. On peut penser que ce maximum atteint est dû à l'existence d'un plateau de saturation des enzymes réalisant les réactions métaboliques des microorganismes. Ce maximum serait donc aussi régit par les conditions environnementales telles que le pH, température, la composition du milieu en substrat. [...]
[...] La croissance apparaît nulle mais cette phase stationnaire cache en réalité un équilibre dynamique entre mort et division des levures. La dernière phase présente une forte diminution du nombre de levures dans le milieu de culture. C'est la phase de mortalité des levures. Cette diminution du nombre de levures peut en effet s'expliquer par un nombre de levures se divisant ne compensant plus le nombre de cellules qui meurent. La mort brutale des levures peut être due à un épuisement en nutriments du milieu de culture. [...]
[...] Nous nous intéresserons à la fiabilité de ces techniques de base de la microbiologie en confrontant les résultats obtenus. II. RESULTATS DISCUSSION : Les résultats obtenus par la méthodes de numération à l'aide de cellule de comptage : La numération à l'aide de cellules de comptages du nombre de levures dans des solutions laissées en culture pendant des durées distinctes conduit à l'obtention des résultats suivants : Temps de culture (en heures) Comptage N (en levures/µL) Les cellules se divisent, et leur nombre augmente avec le temps. [...]
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