Les messagers chimiques interviennent lors d'un dérèglement des différents compartiments qui constituent un organisme. Les modifications sont détectées par le système nerveux qui répond par la production de messagers chargés de rétablir l'équilibre. On distingue trois types de communication qui utilisent chacune un type de messagers :
- une communication nerveuse établie par des neurotransmetteurs
- une communication chimique établie par des hormones ou des facteurs de croissance
- une communication de défense de l'organisme établie par les molécules de l'immunité (...)
[...] Les calciprotéines agissent comme des protéines régulatrices des effets du calcium à l'intérieur de la cellule. Elles interviennent dans la contraction musculaire. Elles régulent les flux de Ca2+ entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule mais aussi entre la fraction libre et la fraction stockée dans le réticulum. Le calcium peut agir seul, comme dans les réponses induites par les catécholamines et dans les cellules β du pancréas ; ou agir avec l'AMPc pour induire la réponse de la cellule. [...]
[...] En fait, les récepteurs sont localisés dans le noyau. Il n'y a pas de translocation, l'hormone passe directement dans le noyau. Récepteurs aux glucocorticoïdes : Ce récepteur est un monomère de 800 acides aminés constitué de 3 domaines principaux : - un de 400 aa : région immunogène. Elle présente la plus faible homologie de structure avec les autres récepteurs de la même famille. En l'absence de cette région, la molécule reste capable de se lier à l'ADN mais la réponse est diminuée de 10%. [...]
[...] Il existe donc des réactions croisées qui limitent ou amplifient la réponse de la cellule réceptrice. Ces réactions font intervenir des messagers alternatifs que l'on peut classer selon différents groupes selon leur spécificité : - les agonistes : ils se fixent sur le récepteur de l'hormone et entraîne une réponse identique. Selon l'intensité de la réponse, on parle d'agoniste total ou d'agoniste partiel. - Les antagonistes : ils se fixent sur le récepteur et bloque la réponse du messager habituel. [...]
[...] Certaines toxines peuvent perturber ces réactions : - la toxine du choléra bloque l'action GTPasique de α - la toxine de la coqueluche découple la liaison récepteur/protéine G. Récepteurs à 7 domaines transmembranaires : Les messagers primaires peuvent être des neuromédiateurs (sérotonine, acétylcholine), des hormones (glucagon, vasopressine) Les récepteurs intracellulaires On les trouve sur la membrane des organites, dans la fraction cytosolique de la cellule, ou à l'intérieur du noyau. Ex : hormones stéroïdes Hormones thyroïdiennes Acide rétinoïque Vitamine D Ces récepteurs sont peu exprimés dans les cellules. Pour les étudier, on utilise des antagonistes et des agonistes. [...]
[...] Quand le messager primaire se fixe, le récepteur se dimérise et subit une transphosphorylation (phosphorylation croisée, échange de phosphate entre les deux monomères) qui est favorisée par le changement de conformation dû à la dimérisation. La transphosphorylation permet l'activation maximale des récepteurs en recrutant les substrats nécessaires à l'activité kinase du récepteur. Différentes enzymes sont phosphorylées, ce qui conduit à la synthèse de messagers secondaires, avec intervention de phospholipase C. Ex : GRB2 : growth factor receptor bound 2. C'est une protéine liée au récepteur des facteurs de croissance. (SHC=site de reconnaissance). ANF : guanylate cyclase. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture