a) Notion de potentiel de récepteur
Ce terme est utilisé pour désigner une cellule ou encore une partie de la cellule, dont la fonction est de transformer un stimulus en signal électrique.
Le récepteur fonctionne comme un transducteur, c'est-à-dire un élément qui va transformer les stimuli en langage compréhensible pour le système nerveux (...)
[...] Le trajet du PPSI est différent de celui du PPSE. Quand le motoneurone du PPSi est excité, il libère un NT inhibiteur. Le PPSI obéit aux mêmes lois de sommation et d'addition spatiaux temporels que le PPSE. Mais le PPSI éloigne le potentiel de membrane de la valeur seuil, qui permet le déclenchement des PA. Un même neurone reçoit des influences à la fois inhibitrices et excitatrices. Au niveau du neurone, va s'effectuer une intégration de l'ensemble de ces variations excitatrices. [...]
[...] C'est cette dépolarisation qui correspond au potentiel de récepteurs. Sans blocage PA dépolarisation Réponse électrique Etirement blocage par tetrodotoxine 2-Accomodatiopn ou adaptation du potentiel dé récepteur La perception de l'intensité d'un stimulus qui dure, est souvent très nette, puis elle va décroître au fur et à mesure que le temps passe. Cette diminution d'intensité peut être due à deux types de facteur : -Origine centrale: les signaux venant de la périphérie du système nerveux central sont atténués par des influences inhibitrices, qui peuvent se produire tout le long du trajet emprunté par le signal : c'est le phénomène d'habituation (Ex : tic tac d'un réveil). [...]
[...] Chacune de ces terminaisons va contribuer à la formation d'un PPSE. L'addition des dépolarisations (sommation) va entraîner un PPSE. Le PPSE va dépendre d'une caractéristique temporelle, et d'une caractéristique spatiale : -Caractéristique temporelle : Si plusieurs dépolarisations sont synchrones, elles vont s'additionner. Si les dépolarisations sont décalées dans le temps, seules les parties communes vont s'additionner. -Caractéristique spatiale : pour qu'il y ait adition, il faut que les terminaisons se trouvent dans des positions de proximité. Si elles sont éloignées, l'amplitude va diminuer, et il ne pourra pas y avoir addition. [...]
[...] On enregistre une dépolarisation dont l'amplitude dépend du nombre de fibres stimulées. Le nombre de fibres stimulées, dépende de l'intensité de la stimulation. Quand l'intensité de la stimulation est suffisamment forte, la dépolarisation que l'on enregistre va atteindre le seuil de déclenchement d'un PA. Comme il y a déclenchement de PA, il y a excitation du motoneurone. Le potentiel synaptique qui déclenche l'excitation du motoneurone, se nomme alors PPSE. Le PPSE est une réponse locale, qui se propage de façon décrémentielle. Chaque motoneurone reçoit de nombreuses terminaisons. [...]
[...] Ce potentiel est gradué, c'est-à-dire que son amplitude et sa dynamique, sont proportionnelles à l'amplitude (force) et à la dynamique (rapidité dans le temps) de l'étirement (stimulation mécanique) FORCE DYNAMIQUE Plus la force mécanique est grande, et plus l'amplitude du signal électrique est grande. La plus ou moins grande rapidité de l'étirement, va se traduire par une montée plus ou moins rapide du potentiel de récepteur. Relation entre le potentiel de récepteur et le PA Au départ, le potentiel de repos de la cellule est de l'ordre de 70 mv. L'étirement du muscle pendant deux secondes, entraine une dépolarisation qui va être au début, inférieure au seuil de déclenchement des PA. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture