Les corps cellulaires des neurones sont regroupés dans les ganglions rachidiens et dans la substance grise des centres nerveux. Des fibres nerveuses, sensorielles nociceptives de type C, relient les organes périphériques (peau, muscles, intestin...) aux centres nerveux (moelle épinière et cerveau). Ces fibres transmettent le message « douleur ».
On appelle nocicepteur la terminaison du prolongement périphérique (axone relié à l'organe récepteur du stimulus) d'un neurone sensitif en forme de T (neurone bipolaire, ayant deux axones exceptionnellement). Ils sont sensibles aux stimuli de l'environnement externe ou interne qui indique que l'intégrité de l'organisme est menacée (...)
[...] Le potentiel d'action (noté PA) ayant une amplitude constante, l'intensité du message nerveux est codée en fréquence de potentiels d'action (jusqu'à un certain seuil), c'est-à-dire que le nombre de PA par unité de temps varie selon l'intensité du message. Le long de l'axone le PA se propage sans atténuation et dans un seul sens du corps cellulaire vers le bouton synaptique. Remarque: La myéline est une substance lipidique qui entoure certains axones et l'isole. Elle forme ainsi un manchon de myéline autour de l'axone(elle donne la couleur à la substance blanche). Le message nerveux est transmis plus rapidement le long d'un axone myélinisé que le long d'un axone non myélinisé. [...]
[...] La communication nerveuse Le message nerveux et sa conduction Introduction: Les neurones (ou cellules nerveuses) sont des cellules spécialisées dans la genèse et la conduction du message nerveux. Les nerfs sont constitués d'un ensemble de fibres nerveuses c'est-à-dire d'axones de plusieurs neurones. I-La chaîne de transmission du message nerveux nociceptif (=douleur) Les corps cellulaires des neurones sont regroupés dans les ganglions rachidiens et dans la substance grise des centres nerveux. Des fibres nerveuses, sensorielles nociceptives de type relient les organes périphériques (peau, muscles, intestin . [...]
[...] L'association neurotransmetteur-récepteur est spécifique et assure la transmission du message nerveux dans un seul sens. Chaque neurotransmetteur (ou neuromédiateur) est ensuite rapidement dégradé (per des enymes ou récupéré par le bouton pré-synaptique). Le temps de transfert du message à travers une synapse chimique à neuromédiateur (=neurotransmetteur) est de l'ordre de quelques ms, ce qui n'est pas un retard très important par rapport aux transferts ioniques. Remarque : Un neurone donné libère toujours le même neurotransmetteur, mais il existe différents types de neurones qui ont chacun leur type de neurotransmetteurs et qui peuvent avoir des effets différents Selon le neurotransmetteur libéré, il peut y avoir deux effets opposés sur le neuronnepost-synaptique : naissance d'un nouveau message : c'est une synapse excitatrice. [...]
[...] La vitesse de propagation dépend du calibre des fibres et de la présence de myéline : elle varie de 1 à 100 m/s. Les centres nerveux analysent et intègrent la somme des messages nerveux qui arrivent des fibre sensorielles. III-Le rôle de la synapse dans la transmition du message nerveux Les neurones sont connectés entre eux par des synapses : la synapse est une structure permettant la transmition d'un message nerveux d'un neurone à une autre cellule sous forme chimique : le neurone pré-synaptique conduit l'information jusqu'à sa terminaison axonique qui contient des vésicules avec des neurotransmetteurs (=molécules) le neurone post-synaptique reçoit l'information au niveau du corps cellulaire grâce à des recepteurs membranaires la fente synaptique (30nm) LE PRINCIPE DE LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE : Production de neurotransmetteurs pré-synaptiques stockés dans des vésicules pré-synaptiques à l'extrémité de l'axone. [...]
[...] II-La conduction du message nerveux le long des neurones La nature du message nerveux Au repos, la menbrane des neurones est polarisée électriquement : il y a une différence de potentiel (-70mV) entre l'extérieur et l'intérieur : c'est le potentiel de repos. La stimulation des neurones sensoriels modifie le potentiel de repos : au- delà d'un seuil de stimulation, la membrane des neurones réagit par une dépolarisation très brève et qui se propage en surface. L'ensemble des signaux électriques enregistrables constitue le messages nerveux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture