Lorsque Mendel débute ses travaux d'hybridations, les chromosomes, la mitose, la méiose, les gènes donc leurs différentes formes ou allèles ne sont pas encore connus.
La théorie qui prévalait à l'époque était celle de l'hérédité par mélange. Les scientifiques s'attachaient plus aux ressemblances qu'aux différences entre les parents et leurs descendants (...)
[...] Ils proposent alors l'explication suivante à ces données expérimentales : la recombinaison génique résultant d'un crossing over entre deux gènes est d'autant plus probable que les gènes sont éloignés sur le chromosome. Morgan utilise alors le pourcentage de recombinaison entre 2 gènes pour représenter la distance entre ces gènes. Il suppose que, plus 2 gènes sont éloignés sur un même chromosome, plus le pourcentage de recombinaison entre ces gènes est élevé. Cette distance est exprimée en centimorgan cM correspond à une distance de de recombinaison. Morgan établit ainsi des cartes génétiques (cartes factorielles) c'est-à-dire des cartes de gènes sur les chromosomes. Il place linéairement les gènes sur les chromosomes. [...]
[...] En revanche, le croisement inverse où c'est la femelle qui est de lignée pure avec les yeux blancs croisée avec un mâle aux yeux rouges n'est plus conforme à la 2e loi : tous les descendants mâles ont les yeux blancs comme la mère et tous les descendants femelles ont les yeux rouges comme le père / Notion de liaison génique Morgan, après analyse de la transmission de nombreuses mutations, a montré que d'autres gènes (en relation avec la couleur du corps, la taille des ailes, etc.) étaient situés également sur le chromosome x. Ce postulat formulé dans la théorie chromosomique de l'hérédité devient donc un fait. [...]
[...] - 1e loi de Mendel : loi d'uniformité des hybrides F1. Tous les hybrides F1 sont identiques entres eux. - 2e loi de Mendel : loi de pureté des gamètes : il y a séparation des facteurs héréditaires signifiant un caractère différentiel lors de la formation des cellules sexuelles. Validation grâce à l'étude d'une écriture symbolique : . Soit L le facteur héréditaire signifiant l'état lisse . Soit r le facteur héréditaire signifiant l'état ridé Alors : Parents x Facteurs Héréditaires LL rr Facteurs Héréditaires Des gamètes L r F Lr ( 2ème croisement : F1 x F1 Lr Lr Gamètes L L et et r r Tableau de fécondation b - Etude d'un cas de transmission de 2 caractères ou di-hybridisme Mendel croise des pois de lignée pure à gaines lisses et jaunes avec des pois de lignée pure à graines ridées et vertes. [...]
[...] Comment les travaux de Morgan ont corroboré la théorie chromosomique de l'hérédité ? I La méthodologie innovatrice de Mendel et sa nouvelle conception de l'hérédité A Etat des théories et connaissances lors de la mise en place de ses travaux Lorsque Mendel débute ses travaux d'hybridations, les chromosomes, la mitose, la méiose, les gènes donc leurs différentes formes ou allèles ne sont pas encore connus. La théorie qui prévalait à l'époque était celle de l'hérédité par mélange. Les scientifiques s'attachaient plus aux ressemblances qu'aux différences entre les parents et leurs descendants. [...]
[...] Hypothèse de travail de Mendel - Les cellules polliniques (gamètes mâles) et les cellules ovulaires (gamètes femelles) ont une importance équivalente lors de la reproduction. Chacune porte l'une ou l'autre des 2 formes ou traits d'un caractère (différentiel) sous forme d'un facteur héréditaire - La rencontre des gamètes lors de la fécondation est aléatoire. Il faut donc raisonner statistiquement pour envisager les résultats des croisements. Les gamètes sont formés eux aussi aléatoirement et ainsi, la répartition des facteurs héréditaires qu'ils contiennent s'effectue de façon aléatoire. Les gamètes fabriqués par un hybride porteront les facteurs héréditaires avec la même probabilité. [...]
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