- Une privation de sommeil paradoxal consécutive à un apprentissage, entraîne une perturbation de la rétention de cet apprentissage ; perturbation dont l'intensité est d'autant plus importante, que l'intervalle entre cet apprentissage et cette suppression de sommeil paradoxal est courte. En d'autres termes, on obtient avec une privation de sommeil paradoxal, une amnésie rétrograde avec gradient temporel, et avec une fenêtre d'efficacité définie.
- Un apprentissage entraîne une augmentation de la durée du sommeil paradoxal, qui peut atteindre 30% de plus, que la durée du sommeil paradoxal, observé sans apprentissage. Ces données ont conduit à l'hypothèse selon laquelle, le sommeil paradoxal intervient dans la consolidation hypnique (et non vigile) des informations qui ont été acquises. Néanmoins, ces données très récentes suggèrent que le rôle du sommeil paradoxal dans la consolidation, serait limité aux mémoires procédurales, c'est-à-dire indépendantes de l'hippocampe. Il n'interviendrait pas ou peu, dans la consolidation de la mémoire déclarative, épisodique et sémantique chez l'homme (relationnelle chez l'animal), qui sont dépendantes de l'hippocampe. Pour ces mémoires, c'est le sommeil lent qui favoriserait la consolidation (...)
[...] Dans ces deux maladies, il y a atteinte ou dysfonctionnement du striatum (noyau caudé et putamen). Ces patients présentent des difficultés à acquérir et à retenir des tâches, relavant de la mémoire procédurale (cette difficulté n'est pas liée à leurs tremblements éventuels), sans présenter de perturbation de leur mémoire épisodique. A l'inverse, les patients amnésiques ont une perturbation de la mémoire épisodique, mais une mémoire procédurale intacte. La classification des systèmes de mémoire a commencé par séparer le sémantique de l'épisodique (déclaratif). [...]
[...] NB : MCT = mémoire à court terme MLT = mémoire à long terme MLT vs MLT Le modèle d'ATKINSON et SHIFFRIN C'est un modèle de mémoire humaine verbale. Récupération Information Le registre sensoriel est la possibilité de conserver une perception, quelques centièmes de secondes, après que la perception aie disparue. C'est un modèle sériel. Dans le stock à court terme, le codage de l »information est phonologique (abstraction du sens). Le stock à long terme se définie par sa capacité (empan de 7 items). [...]
[...] La consolidation dépend donc de l'amygdale, et de la transmission noradrinergique dans celle-ci. Il s'agit d'un apprentissage d'évitement passif. Obscur Porte Eclairé (les rats n'aiment pas) Le lendemain, on mesure le temps mis par le art, pour revenir dans le compartiment éclairé. *Expérience chez l'homme Pour cette expérience, ce sont des épreuves de mémoire épisodique (mémoire de récit) qui ont été utilisées. G1 = récit banal (un enfant va visiter un hôpital un mercredi) G2 = récit dramatique avec plus de détails (l'enfant est blessé). [...]
[...] On fait exactement la même chose, en administrant du propanolol, ou un placebo. Lors de l'épreuve de rétention, on ne trouve aucune différence (précision égale), du moment où les sujets ont pris du pronanolol. Le bénéfice en terme de mémoire, apporté par l'histoire dramatique est interrompue, si on bloque la transmission noradrinergique par le propanolol. Mémoire du récit Bénéfice Suppression du bénéfice G1 G2 G1 G2 (témoins) propanolol) *Mécanisme de consolidation en fonction du type de mémoire chez l'animal On effectue deux apprentissages dans la piscine de MORRIS G1 épreuve spatiale (immergée) hippocampe) 2 groupes G2 épreuve guidage (immergée) striatum) Aussitôt après la fin de l'apprentissage, les animaux reçoivent une injection intracérébrale d'amphétamines, qui selon le groupe, est effectuée bilatéralement dans l'amygdale, dans l'hippocampe ou dans le striatum. [...]
[...] Néanmoins, ces données très récentes suggèrent que le r^pole du sommeil paradoxal dans la consolidation, serait limité aux mémoires procédurales, c'est-à-dire indépendantes de l'hippocampe. Il n'interviendrait pas ou peu, dans la consolidation de la mémoire déclarative, épisodique et sémantique chez l'homme (relationnelle chez l'animal), qui sont dépendantes de l'hippocampe. Pour ces mémoires, c'est le sommeil lent qui favoriserait la consolidation. 2-Le rôle des émotions L'état émotionnel favorise la consolidation, c'est-à-dire le maintien à long terme, des informations qui ont été encodées dans cet état. [...]
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