L'apprentissage de quelque chose est essentiellement basé sur le fait que le cerveau a la capacité de stocker des informations à court et à long terme de par sa structure. Cette habileté du cerveau, appelée la mémorisation, permet de se souvenir à la fois de savoirs faire, d'un langage, et de réactions émotionnelles. Le cerveau est encore en cours d'étude, et l'on est loin d'en avoir découvert toutes les facettes, mais depuis quelques années, nous savons que les structures cérébrales peuvent se différencier, et qu'il existe plusieurs types de mémoires fonctionnant différemment et utilisant ces structures cérébrales pour analyser, stocker et réutiliser des informations en permanence. C'est Brenda Milner qui fut une des premières à suspecter l'existence de différentes catégories de mémoires, à partir de l'étude d'un patient désormais célèbre, le patient H.M., qu'elle étudia pendant plusieurs dizaines d'années.
[...] A l'échelle moléculaire Les neurones se transmettent l'influx nerveux entre eux via ce que l'on appelle une synapse, avec dans la majorité des cas l'intervention de molécules : les neurotransmetteurs. La synapse Une synapse, c'est en fait l'endroit où se fait la connexion entre deux neurones, mais c'est aussi par abus de langage le procédé de connexion entre les deux. Nous étudierons seulement le cas des synapses neuro- neuroniques, bien qu'il en existe d'autres types, car ce sont les seules qui nous intéressent dans ce dossier. L'influx nerveux doit passer d'un premier à un second neurone. Le premier est dit pré synaptique, le deuxième est post synaptique. [...]
[...] La mémoire non déclarative La mémoire non déclarative rassemble tous les apprentissages moteurs (mémoire procédurale), les habitudes et les usages comportementaux. Elle est très peu sujette à l'oubli parce que l'on ne se souvient pas de la façon dont on a appris à faire telle ou telle chose, il n'y a pas ou plus de lien, dans la plupart des cas. De plus, les informations stockées dans la mémoire implicite reviennent de façon automatique ; nous ne sommes pas forcément conscients du fait que l'on enchaine des mouvements. [...]
[...] Les neurotransmetteurs Les neurotransmetteurs sont les messagers neuroniques. Ce sont des molécules permettant le transfert d'informations nerveuses d'un neurone à une cellule. Ces molécules sont produites à l'intérieur des neurones, acheminées jusqu'au bouton terminal de l'axone, puis sont stockées dans des vésicules, qui, lors de l'arrivée d'un potentiel d'action bourgeonnent, cf. ci-dessus, et libèrent ces molécules dans la fente synaptique. Les neurotransmetteurs doivent alors se fixer sur leurs récepteurs spécifiques, comme une clé dans une serrure, et selon le type de neurotransmetteur libéré, il y aura une réaction différente au niveau du neurone post-synaptique. [...]
[...] Donc la mémoire de travail est une mémoire à court terme qui a besoin de la mémoire à long terme pour fonctionner. Mais l'expression de mémoire de travail désigne aussi le fait de répéter et de se rappeler d'une information assez souvent pour qu'elle rentre dans la mémoire à long terme. Lorsqu'une information est stockée plus de quelques minutes, parce qu'elle nous a marqué, ou parce qu'elle est issue d'un apprentissage et que l'on cherche à s'en rappeler souvent, elle passe alors dans la mémoire dite à long-terme La mémoire à long terme La mémoire à long terme est un type de mémoire qui regroupe toutes les informations stockées, de quelques heures à plusieurs dizaines d'années. [...]
[...] Au cœur de la mémoire niveau d'organisation psychologique tous niveaux d'explication. [...]
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