Toute espèce est caractérisée par le nombre de chromosomes contenu au sein de chaque cellule somatique d'un individu. Les caractéristiques sont transmises de génération en génération grâce à la reproduction sexuée.
Un cycle de développement constitue l'ensemble des événements caractéristiques d'une espèce qui permet de passer d'une génération à la suivante (...)
[...] Méiose, fécondation et stabilité au sein de l'espèce. Toute espèce est caractérisée par le nombre de chromosomes contenu au sein de chaque cellule somatique d'un individu. Les caractéristiques sont transmises de génération en génération grâce à la reproduction sexuée. I-Le cycle de développement et la stabilité des espèces. Un cycle de développement constitue l'ensemble des événements caractéristiques d'une espèce qui permet de passer d'une génération à la suivante. Le cycle des Mammifères Au départ de la construction d'un nouvel individu se trouve la fécondation. [...]
[...] La phase haploïde est donc prépondérante : le cycle de ce champignon est donc dit haplophasique. Dans n'importe quel cycle de développement d'organisme à reproduction sexuée, on retrouve donc les deux mêmes processus biologiques : la fécondation et la méiose qui permettent l'alternance entre les phases haploïdes, c'est-à-dire à n chromosomes, ainsi que diploïdes, c'est-à-dire à 2n chromosomes. Cela permet donc le maintien du nombre de chromosomes caractéristiques de l'espèce. II-La méiose, le passage à l'haploïdie La méiose est constituée de deux divisions cellulaires successives qui, à partir d'une cellule mère diploïde, donnent quatre cellules filles haploïdes. [...]
[...] La fécondation correspond à la fusion de deux cellules haploïdes qui mettent en commun leurs n chromosomes. Elle permet de rétablir ainsi la diploïdie de la cellule œuf. Chez les espèces diploïdes, la fécondation correspond à l'union de deux gamètes haploïdes : l'ovule et le spermatozoïde. Ce sont deux cellules différenciées et spécialisées. Après la fusion des membranes plasmiques des deux gamètes, les noyaux de l'ovule et du spermatozoïde gonflent et migrent vers le centre de la cellule œuf. Quand les pronocléi sont très proches, les deux lots de chromosomes s'assemblent, il y a reconstitution des paires de chromosomes homologues dans la cellule œuf ce qui contribue au maintien du nombre de chromosomes de l'espèce. [...]
[...] Une erreur de répartition du matériel génétique lors de la méiose est à l'origine de ces anomalies : - Soit deux chromosomes homologues ne se séparent pas au cours de la première division de méiose et migrent dans la même cellule. Il s'agit de la non séparation de deux chromosomes homologues. - Soit les deux chromatides d'un chromosome restent jointes au cours de la deuxième division. Il s'agit de la non disjonction de deux chromatides sœurs. Dans les deux cas, on obtient des gamètes à n+1 ou n-1 chromosomes. La fécondation de ces gamètes par des gamètes normaux conduit à des cellules œufs à 2n+1 chromosomes (trisomie) et à 2n-1 chromosomes (monosomie). [...]
[...] La seconde division : la division équationnelle. Cette division n'est pas précédée d'une réplication. Il n'y a pas d'interphase entre les deux divisions. Elle est comparable à une mitose. Prophase II : il y a condensation des chromosomes. Ils sont alors formés de deux chromatides. Métaphase II : les chromosomes se placent sur le plan équatorial de la cellule. Anaphase II : les chromatides de chaque chromosome se séparent au niveau des centromères. Ils migrent ensuite vers chacun des pôles de la cellule. [...]
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