Chaque individu au sein d'une même espèce a le même caryotype et les mêmes gènes qu'un autre individu de cette même espèce. Néanmoins, chaque personne au sein de l'espèce dispose de son propre phénotype, dû notamment à une combinaison différente des allèles. Cette combinaison originale car singulière est le résultat d'un brassage lors de la reproduction sexuée (...)
[...] Lors de la fécondation, les deux gamètes parentaux s'unissent de manière aléatoire. Chaque gamète produit par l'un des parents à, a priori, autant de chances de rencontrer et de s'unir par fécondation avec chaque type de gamètes produit par l'autre parent. Chaque gamète possède une combinaison d'allèles parmi l'extrême diversité des combinaisons possibles. En les réunissant au hasard, la fécondation va amplifier le brassage génétique du à la méiose en multipliant le nombre de combinaisons alléliques possibles. Conclusion : En raison du brassage lors de la méiose et de son amplification à la fécondation, la reproduction sexuée, qui combine ces eux événements, est un processus biologique qui crée de nouvelles combinaisons d'allèles d'une génération à la suivante : elle permet de créer une quasi-infinité d'individus génétiquement uniques et augmente la variabilité génétique. [...]
[...] Méiose, fécondation et brassage allélique. Chaque individu au sein d'une même espèce à le même caryotype et les mêmes gènes qu'un autre individu de cette même espèce. Néanmoins, chaque personne au sein de l'espèce dispose de son propre phénotype, due notamment à une combinaison différente des allèles. Cette combinaison originale car singulière, est le résultat d'un brassage lors de la reproduction sexuée. I-Le comportement d'un couple d'allèles lors des deux mécanismes de la reproduction sexuée. Ce comportement peut être mis en évidence grâce à des croisements. [...]
[...] C'est un phénomène fréquent mais accidentel et surtout aléatoire. Ceci explique que la proportion de types 2-4 et 2-2-2-2 soit plus faible que celle des types 4-4 dans un bouquet d'asques. Ainsi, l'étude du contenu des asques de Sordaria met en évidence : - le rôle de la méiose dans la ségrégation des allèles lors de l'anaphase I et 2 - les échanges entre chromatides de chromosomes homologues lors de la prophase I - le positionnement aléatoire des chromosomes et chromatides au moment de la métaphase. [...]
[...] Comme chez les haploïdes, la méiose assure la disjonction des allèles de chaque gène. A l'issue de la deuxième division, chaque gamète hérite donc de l'un des deux allèles de chaque gène. La fécondation rétablit la diploïdie et reconstitue des couples d'allèles. L'œuf représente ainsi une combinaison des allèles apportés par chacun des deux gènes. Le phénotype d'un individu diploïde ne reflète pas nécessairement le génotype : - Si l'individu est homozygote pour le gène, son phénotype est celui déterminé par l'unique version du gène qu'il possède. [...]
[...] La séparation des chromosomes homologues est aléatoire. Deux positions des chromosomes homologues au niveau de la plaque équatoriale du fuseau de division lors de la métaphase sont possibles, entrainant deux anaphases différentes, et ce, de manière équiprobable. Ceci explique alors les deux sortes d'asques de type 4-4 en quantité égale. La méiose qui assure le passage de la diploïdie à l'haploïdie assure également la disjonction des couples allèliques. C'est le comportement des chromosomes lors de la méiose qui vont expliquer la répartition des allèles dans les spores contenus au sein d'un asque. [...]
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