Mécanisme de resynthèse de l'ATP, ATP Adénosine Tri-Phosphate, oxygène, glycolyse, acide pyruvique, activité métabolique, acide lactique, O2, lactate, LDH Lactate Désydrogénase, glycolyse anaérobie, chaîne respiratoire
La glycolyse est la dégradation partielle du glucose en acide pyruvique (pyruvate). Lorsque l'activité métabolique augmente (parallèlement à l'intensité de l'effort), l'acide pyruvique se transforme en acide lactique. La glycolyse commence par le glucose 6 Phosphates (G6P) et s'achève avec la formation de l'acide lactique. Ce glucose provient soit du glucose circulant soit du glycogène musculaire. Lorsque l'on parle du système glycolytique, on considère que l'O2 n'intervient pas. Les différentes étapes de la glycolyse (réactions de dégradation du glucose) ne nécessitent pas d'oxygène.
[...] Tableau présentant les caractéristiques des différentes sources d'énergie Tableau présentant les facteurs limitants le fonctionnement de chaque système de resynthèse de l'ATP Utilisation de l'énergie durant l'exercice : Tableau présentant les systèmes de resynthèse de l'ATP prédominants en fonction du type d'activité pratiquée Le 400m course à pied sollicite-t-il la filière aérobie ? • Oui Le 400m course à pied sollicite-t-il le métabolisme aérobie de manière prépondérante ? • Non Les phosphagènes : L'énergie est immédiatement disponible, la puissance maximale est atteinte en une fraction de seconde. En revanche, les réserves s'épuisent très rapidement à 10-20s). Le processus oxydatif : La puissance max (VO2max) est beaucoup plus faible mais peut être maintenue beaucoup plus longtemps. Le processus oxydatif est plus lent à se mettre en jeu (≈ 1 à 3 minutes). [...]
[...] La glycolyse se déroule dans le sarcoplasme tandis que le Cycle de Krebs a lieu dans la matrice de la mitochondrie. À noter que l'acide pyruvique se transforme en Acétyl CoA avant de rentrer dans la matrice de la mitochondrie. C'est lors de l'étape de la chaîne respiratoire que le plus grand nombre de molécules d'ATP sont formées (34 contre seulement 2 pour le cycle de Krebs et 2 pour la glycolyse). De plus, elle permet d'utiliser les 3 substrats (glucides, lipides, protides). [...]
[...] • Stimule la resynthèse de l'ATP par le métabolisme aérobie (oxydatif). ( La finalité est la diminution de l'intensité de l'effort ou un arrêt total. II. Le processus aérobie (glycolyse et lipolyse) Il correspond à l'oxydation dans le cycle de Krebs de l'acide pyruvique produit par la dégradation : • Des glucides • Des lipides • Des protéines (occasionnellement) Il est important de noter que c'est une dégradation totale. Le processus aérobie comprend successivement : • La glycolyse : Sans accumulation de lactate. [...]
[...] • Facteurs limitatifs : Facteurs susceptibles d'interrompre leur mise en jeu. La puissance du système des phosphagènes est grande, celle de la glycolyse anaérobie est moyenne et celle du système aérobie (VMA, VO2max, PMA) est faible par rapport aux autres. L'inertie du système des phosphagènes est nulle, celle de la glycolyse anaérobie est moyenne tandis que l'inertie du système aérobie est longue. L'échauffement vise à réduire l'inertie du système aérobie. La capacité des phosphagènes est très faible (10 à 15s), celle de la glycolyse anaérobie est moyenne (60 à 90s) tandis que celle de la filière aérobie est en théorie illimitée. [...]
[...] À noter que seuls les glucides sont utilisables par ce processus. La glycolyse aérobie assure la majeure partie de l'énergie nécessaire à la réalisation d'exercices brefs et intenses (puissance maximale sur une durée d'environ 20 à 90s comme du 400/800m). La glycolyse anaérobie est caractérisée par : • Un débit de production d'ATP plus bas que celui des phosphagènes (pour cela que le 100m va plus vite que le 400m). • Une capacité plus importante (60 à 90s contre 10 à 15s pour les phosphagènes). [...]
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