Le riz (Oryza sativa L.) est un aliment de base dans de nombreux pays, particulièrement en Asie où il permet de nourrir 2 milliards d'êtres humains (IRRI, 2010). C'est une des cultures qui est la plus produite dans le monde, avec environ 150 000 000 d'ha dont 75% sont cultivés dans les régions tropicales entre le tropique du Capricorne et le tropique du Cancer (FAO, 2004). Depuis l'an 2000, la production de riz à été moins élevée que sa consommation ce qui a engendré la baisse du niveau des stocks mondiaux (FAO, 2004). Aujourd'hui plus de 852 millions de personnes souffrent de faim et de malnutrition dans le monde (FAO, 2004). La population continue d'augmenter et il faudra produire 70 pour cent de riz en plus afin de participer à l'alimentation des 1,4 milliards d'êtres humains supplémentaires prévu à l'horizon 2025 (Navarro et al. 2008). Furuya et Kohama (2005) ont prévu que le réchauffement planétaire entraînera une baisse globale de la production de riz au niveau mondial. La température devrait progresser de 1,4°C à 5,8°C au cours du 21ème siécle (Intergovernmental Panel on Climate Change 2001), cela va augmenter l'intensité et le nombre des phases de sécheresse reconnue comme étant le principal facteur abiotique responsable des baisses de rendements chez le riz (Toenniessen, 1991). Cette plante est très consommatrice en eau, par exemple en Chine, le riz consomme 50% des ressources en eau potable (Zhi-Kang Li et al. 2004). Aujourd'hui, le développement de variétés de riz tolérantes à la sécheresse est considéré comme la meilleure façon de stabiliser la production de riz en Asie et dans d'autres régions du monde (Zhi-Kang Li et al. 2004) (...)
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