Le système immunitaire est un système à fonctions multiples prises en charge par des acteurs cellulaires et sériques :
- prise en charge des agressions par les pathogènes ;
- rôle dans les transplantations, les cancers, l'athérosclérose et les maladies inflammatoires chroniques.
La mise en route du système immunitaire comprend deux phases intriquées :
- interaction entre le pathogène et, par exemple, une muqueuse (protection physique correspondant au système immunitaire passif) (...)
[...] Le lymphocyte T est caractérisé par la présence de récepteurs aux antigènes : ces récepteurs sont des glycoprotéines hétérodimériques appartenant à la superfamille des immunoglobulines ; présents à la surface de ces cellules, ils ont pour fonction d'interagir avec le complexe CMH peptide présenté par les CPA ; ils sont constitués de parties communes, juxta-membranaires, et de régions variables qui rendent compte de la variabilité de la reconnaissance ; pour transmettre un signal, ces récepteurs ont besoin de molécules impliquées dans la pharmacologie d'activation : o le complexe CD3 interagit avec le récepteur T et transforme les informations reçues par ce récepteur en signaux activant des protéines tyrosine-kinase. Ontogénie. La création du répertoire de lymphocytes T est très active pendant la période où le thymus n'a pas encore involué puis diminue avec l'age. Les précurseurs issus de la moelle rentrent dans la partie corticale du thymus puis il y a prolifération avec acquisition en quelques étapes du récepteur aux antigènes. Le rôle du thymus est de créer des cellules possédant un récepteur T et qui soient dotées le moins possible d'une capacité d'auto-immunité. [...]
[...] Au cours de cette interaction interviennent des protéines de la famille B7 qui ont pour ligand des molécules spécialisées dans l'amplification de la réponse portées par le lymphocyte T ; les lymphocytes B sont également activés par un antigène, mais celui- ci peut être soluble ; o le récepteur qui a une structure et un mode de production similaire à celui du récepteur est produit par réarrangements non dans le thymus mais au niveau de la moelle osseuse et des organes lymphoïdes ; o le lymphocyte B a besoin de signaux de co-stimulation (molécules du TNF comme CD40) issus, non d'une cellule présentatrice d'antigène, mais d'un lymphocyte T activé : le lymphocyte T est activé par l'antigène présenté par une CPA puis il donne à son tour des informations au lymphocyte B afin de l'aider à se différencier et à s'activer. Structure des ganglions lymphatiques. Le ganglion lymphatique a une structure anatomique permettant de regrouper plusieurs populations et de mettre en place la coopération lymphocytaire. Lorsque le lymphocyte T a été activé par la CPA dans le ganglion, il a plusieurs devenirs : migrer vers la périphérie afin de jouer un rôle de cellule tueuse ; participer à l'activation du centre germinatif avec les lymphocytes B. Les cytokines. Les cytokines sont des facteurs diffusibles permettant, entre autre, la mobilité cellulaire. [...]
[...] Les recombinaisons génétiques sont à l'origine de la diversité des récepteurs T. Les chaînes a et b de ces récepteurs sont codées par une multiplicité de gènes au départ séparés. Les recombinaisons successives permettent le rapprochement de certains de ces différents gènes qui formeront un gène unique codant pour une protéine. A partir de plusieurs centaines de gènes, ce processus permet la création de millions de récepteurs différents pouvant reconnaître autant d'antigènes différents. Différences entre l'activation des lymphocytes T et B. [...]
[...] Lymphocytes spécialisés. Ils proviennent de la différenciation de lymphocytes T naïfs sous l'influence de divers facteurs. Le lymphocyte TH2 produit l'IL-5 (qui favorise l'activation et la multiplication des polynucléaires) et l'IL-4 qui agit : sur la prolifération et favorise la différenciation des lymphocytes B pour production d'immunoglobulines E (qui activent les polynucléaires éosinophiles) ; sur la prolifération des TH2. Les cellules tueuses sont caractérisées par la présence de récepteurs CD8 qui interagissent avec les molécules du CMH I en vue de reconnaître des cellules infectées par des virus et de les tuer. [...]
[...] Les lymphocytes Lymphocytes : effecteurs de l'immunité adaptative. Le système immunitaire est un système à fonctions multiples prises en charge par des acteurs cellulaires et sériques : prise en charge des agressions par les pathogènes ; rôle dans les transplantations, les cancers, l'athérosclérose et les maladies inflammatoires chroniques. La mise en route du système immunitaire comprend deux phases intriquées : interaction entre le pathogène et, par exemple, une muqueuse (protection physique correspondant au système immunitaire passif). Si le pathogène n'est pas stoppé, il y a prise en charge par des cellules présentatrices d'antigènes présentes dans le tissu concerné. [...]
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