Comment connaître la locomotion de nos ancêtres à partir d'éléments de squelette ?
Ce n'est pas facile car on ne possède pas toujours la partie du squelette la plus efficace (Fémur proximal par exemple ?). On peut néanmoins avoir une idée de la locomotion avec de nombreuses pièces (crâne et trou occipital, colonne vertébrale et courbures (difficile), bassin....)
On connaît bien les Australopithèques dont les spécimens les plus étudiés sont ceux de Australopithécus Afarensis (la famille de Lucy, l'Afar étant une région de l'Afrique de l'Est, essentiellement en Ethiopie actuelle) (...)
[...] - dominance carnivore : les proies sont des herbivores de milieux ouverts. La présence de traces de désarticulation, de décharnement, de fracturation intentionnelle ou de calcination sur certains os de Néandertaliens a été interprétée comme un témoignage de la pratique du cannibalisme. Des ossements de sites tels que l'Abri Moula, en Ardèche ou Krapina en Croatie présentent de telles traces de découpe. Il est toutefois difficile de démontrer s'il s'agit de cannibalisme plutôt que d'un traitement post mortem des dépouilles dans le cadre d'un rite funéraire. [...]
[...] - Puis l'homme moderne pénètre l'Europe à son tour. Au cours du temps, plus il avance vers l'ouest, plus il rencontre des populations aux caractères néanderthaliens de plus en plus marqués. En Europe centrale et au Proche- Orient, le métissage est encore possible. Mais en Europe occidentale, la différenciation avait dû atteindre un degré tel que l'hybridation n'était plus possible entre ces deux groupes humains. - Après hybridation les gènes néanderthaliens rapidement dispersés dans une population au delà de la zone d'hybridation ne se retrouve pas forcément dans les générations suivantes, et peuvent disparaître. [...]
[...] Ils présentent des caractères de grands singes et d'australopithèques à la fois . Il est toutefois troublant que de très nombreux caractères publiés sur ces fragments osseux soient très proches, voire inclus, dans les variations des chimpanzés nains actuels. L'Ardipithèque est-il un vrai Hominidé possédant de nombreuses convergences avec les grands singes non humains ? Est-il un grand singe qui a développé parallèlement des caractères plus humains ? Pourquoi l'Ardipithèque ne serait-il pas un ancêtre des chimpanzés et/ou des gorilles ? [...]
[...] A partir d'un pool génétique limité, la population isolée continue son évolution normale à partir des différentes mutations qui interviennent : l'environnement particulier peut permettre de sélectionner certaines mutations qui ne l'auraient pas été ailleurs. Comme il n'y a plus d'échanges d'allèles avec les autres populations humaines, elle s'isole génétiquement jusqu'à devenir une sous espèce ou une espèce à part entière, définitivement incapable de se reproduire avec l'autre. La biologie moléculaire nous indique une divergence avec l'homme actuel qui date de ans, ancienne donc ! Que mangeaient les Néanderthaliens dans cet environnement rude ? [...]
[...] Prenons une des différences les plus significatives : la fusion de deux chromosomes. Comment expliquer la transmission de l'anomalie (mâle dominant ? Plusieurs cas ? Isolement des monstres prometteurs en admettant un caryotype ancestral proche de celui du chimpanzé Faire un schéma : comment obtenir 46 Chromosomes à partir d'un ancêtre à 48 ? Comment passer à 46 chromosomes ? Les gamètes d'un transloqué : parfois 23 chromosomes, donc il nous faut deux transloqués ! Ces transformations sont l'histoire interne de l'homme : L'Inside Story ! [...]
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