Le VIH est le virus d'immunodéficience humaine. Un virus est une particule inerte lorsqu'il est en dehors d'une cellule. Le VIH appartient à la famille des rétrovirus : son matériel génétique est de type ARN.
Il est composé d'une capside (coque protéique) autour de laquelle se trouve une enveloppe lipidique. Des protéines sont enchâssées dans cette enveloppe lipidique, certaines de ces protéines présentent une fonction antigénique. A l'intérieur de la capside sont stockés l'ARN et la transcriptase inverse (...)
[...] D'une façon plus générale, le phénotype immunitaire se définit comme l'ensemble des spécificités des lymphocytes B et T à un moment donné de la vie d'un individu (ou "répertoire" des anticorps et des récepteurs des cellules qui résulte d'une interaction complexe entre le génotype et l'environnement. A l'instant il existe dans l'organisme de nombreux clones de lymphocytes B et T : les clones diffèrent par leurs récepteurs spécifiques. Grâce à des mécanismes génétiques originaux, l'organisme produit des lymphocytes T et d'une infinie diversité. Cette très grande diversité du répertoire immunitaire est le résultat d'une expression complexe du génome. Il existe des milliards de molécules antigéniques. [...]
[...] Les LTc portent dans leur membrane des récepteurs dont il n'existe qu'un seul type par Ltc. Ces récepteurs T permettent l'adhésion du LTc à la cellule infectée, ce qui entraîne la libération par exocytose des protéines contenues dans des vésicules golgiennes, les perforines, capables de s'insérer dans la membrane et d'entraîner la mort de cette cellule. Les déchets sont Iysés par des phagocytes. Le déclenchement des réactions de l'immunité acquise Le 1er signal des mécanismes conduisant à la production des anticorps circulants Tout commence par la sélection des lymphocytes spécifiques de déterminants antigéniques introduits dans l'organisme, appelée sélection clonale. [...]
[...] L'évolution de l'infection conduit alors à la phase symptomatique qui détermine le début de la maladie sida. Le SIDA se caractérise par l'apparition de divers signes cliniques liés au développement de diverses maladies opportunistes. La charge virale augmente à nouveau fortement dans le sang jusqu'au décès. Les progrès thérapeutiques offrent des perspectives limitées du fait de leur coût. La prévention reste la seule stratégie efficace pour enrayer le développement de cette épidémie. PARTIE II : Généralisation des processus immunitaires mis en jeu lors d'une infection Etymologiquement, immunité signifie privilège. [...]
[...] Le test ELISA et le Western Blot sont fondés sur la reconnaissance spécifique des antigènes viraux par les anticorps présents dans le sérum d'un individu séropositif. Les résultats sont rendus visibles par une technique de coloration. Apparaissent en même temps dans le sang du sujet contaminé des lymphocytes T cytotoxiques spécifiques dirigés contre les cellules infectées par le VIH. Les lymphocytes T cytotoxiques reconnaissent les lymphocytes T4 et les macrophages infectés. Ils se fixent sur les cellules infectées, et les détruisent par contact, grâce aux molécules de perforine. Ces mécanismes immunitaires sont responsables de la baisse de la charge virale. [...]
[...] ni leur différenciation en plasmocytes ou LB sécréteurs. Par contre elle induit la synthèse de récepteurs membranaires de ces LB à une substance, l'interleukine. Le 1er signal des mécanismes conduisant à la production de Ltc Là aussi, la production de LTc passe tout d'abord par la sélection clonale de lymphocytes T8 (ou LT précytotoxiques) initialement présents dans l'organisme. Dans les ganglions lymphatiques, les LT8 reconnaissent grâce à leurs récepteurs un déterminant antigénique présenté sur la membrane d'un macrophage. Cette reconnaissance sélectionne ce type de LT8 qui acquièrent des récepteurs membranaires à l'interleukine mais ne suffit pas à leur multiplication et à leur différenciation en L Tc. [...]
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