Hormones, oestrogène, progestérone, cycles, folliculaire, utérin, ovarien, fécondation, nidation, fsh, lh, hypothalamus, anté-hypophyse
Dès la puberté, le fonctionnement des organes reproducteurs se met en place. Chez la femme, l'implication de nombreuses hormones permettent de gérer plusieurs cycles distincts afin de préparer chaque mois une éventuelle fécondation.
Quelles sont les hormones impliquées dans le bon fonctionnement de ces mécanismes ?
Nous verrons dans un premier temps comment et dans quel complexe la production d'hormones a lieu, puis leurs actions sur les cycles folliculaire, ovarien et utérin, et enfin leurs actions en cas de fécondation.
[...] Quelles sont les hormones impliquées dans le bon fonctionnement de ces mécanismes ? Nous verrons dans un premier temps comment et dans quel complexe la production d'hormones a lieu, puis leurs actions sur les cycles folliculaire, ovarien et utérin, et enfin leurs actions en cas de fécondation. La première création d'hormone, qui entraînera ensuite les autres, a lieu dans l'hypothalamus. Cette hormone est la GnRH, elle est produite sous forme de pulses, en réponse à un stimulus externe. Cette GnRH va permettre la production de deux hormones ; la FSH (Hormone Folliculo-Stimulante) et la LH (Hormone Lutéïnisante), à l'intérieur de l'antéhypophyse, situé dans le cerveau. [...]
[...] La production des hormones et notamment de la progestérone continuera alors d'être assurée afin d'éviter la destruction du myomètre. Un ensemble d'hormones est responsable de l'ovulation et la nidation. La production d'une hormone en entraîne d'autres qui ont chacune un rôle bien précis. Ainsi, la GnRH permet la production de LH et FSH, qui elles-mêmes entraînent la production d'œstrogène et de progestérone. C'est la production de ces hormones, leur rétrocontrôle positif ou négatif et leurs actions sur les différents cycles, qui permettent l'ovulation et une éventuelle nidation en cas de fécondation. [...]
[...] Ces deux hormones permettent le fonctionnement du cycle ovarien. Sous l'action de la FSH, plusieurs follicules mûrissent en entraînant la production d'œstrogène. Lorsque le taux d'œstrogène augmente, un message inhibiteur est envoyé à l'hypophyse afin d'annuler l'évolution d'un grand nombre de follicules, dans le but qu'un seul arrive au stade de De Graaf, le plus évolué. Arrivé à ce stade, le follicule produit un taux d'œstrogène supérieur à 200 pg.mL-1, ce qui permet un rétrocontrôle positif afin de déclencher une augmentation de la LH, qui provoque l'ovulation, quatorze jours après le début du cycle. [...]
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