La morphogénèse végétale et l'établissement du phénotype - publié le 20/03/2008

Résumé du document

Cours (SVT Première S) sur la morphogénèse végétale et l'établissement du phénotype.

Extraits

[...] Influence des facteurs de l'environnement Conséquences des modifications des facteurs du milieu La lumière, l'eau, la température, le vent et l'encombrement spatial sont des facteurs du milieu qui conditionnent fortement le développement des végétaux. Si l'intensité d'un facteur augmente ou diminue, on constate souvent une variation morphologique de végétal. L'expression de certains gènes est donc modifiée par les facteurs du milieu. En fonction e leur environnement, des individus d'une même espèce, peuvent donc avoir des morphologies différentes. Réponses morphologiques d'espèces différentes Des végétaux d'espèces différentes peuvent présenter des réponses morphologiques semblables quand ils sont placés dans un même environnement. Exemple: futaies, conditions climatiques extrême (température, vent fort). [...]

[...] Cette différence d'élongation est la conséquence d'une répartition inégale de l'auxine sous l'effet d'un éclairement anisotrope. La diversité des hormones végétales Dans des conditions naturelles, la mise en place des différents organes d'un végétal est contrôlé par les rapports des concentrations des différentes hormones (auxine cytokines) présentes aux différents stades de développement. Au laboratoire, la croissance et la morphogenèse des cultures de cellules sont réglées par l'apport d'auxine et de cytokine à des concentrations appropriées. Ceci permet l'apparition de cals, de tiges feuillées et de racines. [...]

[...] Remarque : Après la zone d'élongation, les cellules se différencient pour remplir une fonction déterminée. Exemple : poils absorbant, vaisseaux conducteurs de la sève La croissance des tiges La croissance se fait à partir des bourgeons. Les bourgeons apicaux sont situés à l'extrémité des tiges ou des rameaux et les bourgeons axillaires sont situés à l'aisselle des feuilles. Chaque bourgeon correspond à un rameau miniature avec des tiges et ébauches foliaires. Le méristème situé à l'extrémité du bourgeon produit de nouvelles cellules dont certaines subissent ensuite une élongation au niveau des entrenoeuds. [...]

[...] La paroi primaire est donc plastique. La paroi secondaire : composée presque entièrement de cellulose disposée en couches successives. Elle n'est pas extensible. La lamelle moyenne est composée de pectines. Les mécanismes de l'élongation pariétale La pression de turgescence cellulaire Au cours de la croissance d'une cellule végétale, les vacuoles se réunissent et leur volume s'accroît. Elles contiennent de l'eau et des substances dissoutes comme des ions minéraux, des acides aminés et des glucides. Si la plante est hydratée, l'eau s'accumule dans les vacuoles et exerce sur les parois une pression dite de turgescence. [...]

[...] La forte concentration de l'auxine dans la zone d'élongation située sous l'apex entraîne une élongation cellulaire et donc la croissance de la tige. Cela entraîne également l'inhibition du développement des bourgeons axillaires ce qui correspond au phénomène de dominance apicale exercée par le bourgeon terminal. Ceci détermine le port des végétaux. L'influence d'un facteur de l'environnement : la lumière Un éclairement unidirectionnel entraîne une croissance orientée des coléoptiles et des jeunes tiges vers la lumière. C'est le phototropisme positif. La croissance orientée d'un végétale par rapport à l'éclairement correspond à une élongation plus importante des cellules opposées à la lumière. [...]