CHAPITRE I : LES HOMOLOGIES CHEZ L'HOMME
I. LA LOI DE LA REPRODUCTION
A la recherche de la Loi Unique, nous nous demanderons d'abord quel est le phénomène le plus commun, le plus fréquent dans l'ensemble de la nature.
Ce phénomène nous paraît être celui de la reproduction.
Chaque jour succède au précédent, à peine dissemblable, astronomiquement parlant.
L'enfant répète les parents à quelques nuances près, la graine reproduit l'arbre qui l'a engendrée, sauf de rares mutations, et tellement minimes !
La planète qui a parcouru son orbite autour du soleil le retrouvera durant des millénaires presque semblable à lui-même.
Le coeur et la respiration poursuivent sans trêve un rythme moyen constant.
Chaque onde d'un milieu qui vibre est le plus souvent tellement pareille à celle qui la précède et lui succède qu'on ne peut guère noter de différence.
Sans cesse, les éléments chimiques qui composent notre corps sont rejetés ; sans cesse ils sont également reconstitués d'une façon presque identique.
Or, il pourra sembler étrange que l'on range sous le même vocable de « Reproduction » des phénomènes du monde dit inanimé, tels que rotations des corps célestes sur leurs orbites pour lesquels on se contente ordinairement de celui de répétition, et animés, multiplication des êtres vivants.
Notons d'abord que cela n'est nullement contradictoire avec les théories les plus modernes de l'astronomie et de la vie. M. Belot, dans sa Cosmogonie tourbillonnaire, a montré que l'engendrement d'un système solaire par rencontre d'un nuage cosmique et d'un noyau, petit, mais animé de mouvements rapides, était fort comparable à la dualité qu'on retrouve dans la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde, qui déterminera un être vivant.
Nous montrerons plus loin qu'il y a bien d'autres chemins pour homologuer les cycles biologiques et des cycles stellaires.
Mais ce n'est pas cela qui nous a amené à ranger sous l'étiquette de « Reproduction », les phénomènes les plus dissemblables, pourvu qu'ils se répètent semblables à eux-mêmes, ni le fait qu'étant à la recherche de la Loi Unique, il nous fallait le terme le plus large possible (...)
[...] Combien de milliers de cellules composent la plus petite glande endocrine. Mais une femme dans sa vie n'a pas au total plus de trois à quatre cents ovules. Il faut surtout remarquer qu'il n'y a pas dans l'organisme d'autres cellules isolées, c'est-à-dire qu'aucune autre de même nature n'entoure, jouant un rôle aussi important. Même le centre cardiaque bulbaire, ancien nœud vital de Flourens, est formé d'un petit nombre de cellules, de même le centre moteur situé dans les cellules embryonnaires incluses dans le muscle cardiaque. [...]
[...] De même la couronne que forme l'iris, constitué de maints cercles concentriques. Ainsi le cercle et la sphère sont les dominantes majeures incontestables de la morphologie oculaire. Le globe oculaire reste toujours identique à lui-même ; sauf cas pathologique sa forme est immuable. Les organes dont la forme géométrique se rapproche le plus de la droite sont les doigts. Leur axe est nettement rectiligne, lorsqu'ils sont étendus, et ils ont alors la forme de petits parallélépipèdes rectangles aux angles arrondis. [...]
[...] La somme de chaque couple étant variable ( etc) nous donne un renseignement sur la proportion du blanc qu'il crée, et sur la nature de ce blanc. Car nous pouvons obtenir deux blancs exactement semblables quant à la sensation qu'ils donnent, pourtant différents par leur nature, l'un résultant par exemple du vert et rouge, l'autre du jaune et violet. Passant sur un prisme, chacun retrouvera ses deux couleurs originelles. Fig. III. ŕ Nomenclature du cercle chromatique par les nombres symétriques. [...]
[...] Si ces rameaux sont courts, ils ressemblent alors, d'une manière frappante, à des gouttes qui se seraient séparées de l'axe. Ces séparations se produisent de tous côtés et bientôt l'arbuscule étoilé cristallin primitif a émietté une partie de ses branches, et cela même si la solution est en train de se concentrer par évaporation. L'examen du processus de détachement rend encore plus frappante la ressemblance avec des gouttes. Pour chaque rameau fixé à l'axe par une portion rétrécie, on voit ce pédicelle s'amincir progressivement, puis se rompre brusquement, ne laissant qu'un vestige momentané de son existence, sous forme de deux pointements, l'un sur l'axe, l'autre sur la pseudo-goutte. [...]
[...] DÉFINITION DE LA SYMÉTRIE Lorsque les premiers mathématiciens ont voulu définir la symétrie, ils l'ont rétrécie, étriquée, limitée. Certes, toutes les figures cataloguées sous l'étiquette Symétrie éveillent bien en nous ce sentiment, mais, bien plus, un certain nombre d'autres, les définitions mathématiques de la symétrie ayant rejeté des modes de transformation des figures aussi élémentaires et même plus élémentaires que la symétrie restreinte. Nous reprendrons ici quelques-unes de ces définitions restreintes : Symétrie par rapport à un point. On dit que deux points M et sont symétriques par rapport à un point O quand le point O est le milieu du segment est MM'. [...]
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