Sciences - Ingénierie - Industrie, Histoire humaine, génome, séquençages d'ADN, mutations génétiques, gamètes, sélection naturelle, épidémie, allèles communs, Néandertaliens, Eurasie, fossiles, arbre phylogénétique
C'est dans notre ADN que notre histoire est racontée. Nous le savons, les gènes présents dans l'ADN peuvent avoir plusieurs versions suite aux mutations génétiques appelées des allèles. Elles impactent ainsi le génome et peuvent être transmises à la descendance si elles sont dans la lignée germinale (en rapport avec les gamètes) et peuvent être conservées au cours du temps si elles sont avantageuses à la population selon le principe de sélection naturelle. Avec toutes ces informations résumées, nous pouvons facilement comprendre que nous pouvons retracer l'histoire humaine juste avec les génomes.
[...] Deux espèces peuvent être différentes et identiques à la fois (comme dans une même famille de fruits par exemple les agrumes). Si deux espèces ont un gène ancestral commun, elles vont faire partie d'une famille multigénique (leur caractéristique passe également par le degré de similitude ; des gènes peuvent être semblables à 50% même si nous ne parlons pas de la même espèce). Ces degrés de similitude servent à reconstituer l'arbre phylogénétique ; il montre les relations de parenté entre les groupes d'êtres vivants. [...]
[...] Mais l'être humain a aussi des gènes communs avec beaucoup d'autres êtres vivants. Cela ne se base pas uniquement sur de la théorie pure et sur des analyses poussées des génomes, nous retrouvons encore aujourd'hui des similitudes dans les squelettes comme une ossature spéciale au niveau des mains semblables entre les humains, les chiens, les chevaux . À ce niveau précis de l'ossature, nous ne pouvons pas parler de réelle différence génétique, mais seulement d'une variation du gène en rapport. [...]
[...] Il y a également les maladies nouvelles au cours du temps, comme la peste ; on suppose que ceux qui ont survécu à cette épidémie ont une fréquence allélique différente et particulière qui a pu être transmise à la descendance. [...]
[...] Pour digérer le lactose le corps humain fabrique une enzyme appelée la lactase au niveau de l'intestin, cependant de base la production se stoppe à l'âge adulte. Au fil du temps et des mutations, certains ont continué à produire cette enzyme et peuvent digérer le lait toute la vie ; les LP (lactases persistantes) contrairement à ceux que nous appelons les intolérants au lactose, les LNP (lactases non persistantes). En effet comme pour toutes les mutations ce phénomène n'est pas identique pour toutes les populations (en Europe les LP sont beaucoup plus répandus que les LNP contrairement à l'Asie par exemple). [...]
[...] Bien sûr et malheureusement, des gènes défavorables peuvent aussi apparaître ; ces derniers vont entraîner majoritairement la mort de l'individu (ou bien elle va diminuer ses chances de survie) et donc la disparition de ce gène, même si parfois il arrive qu'il se transmette sur plusieurs individus avant de mourir . Dans cette partie, nous allons nous pencher plus en détail sur deux points relatifs à la sélection naturelle : la tolérance au lactose et l'intolérance, puis la résistance aux épidémies surtout la peste. Le lactose est un peu le glucide du lait. [...]
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