Depuis que l'homme existe, il a toujours voulu connaître son histoire. Les premières conceptions relatant de l'évolution datent du XVIII° siècle. Il s'agit de l'œuvre de la théologie naturelle qui a lieu dans un cadre religieux.
Leur postulat de base est que « toute manifestation vivante est le résultat de l'œuvre d'un Créateur ». Plus généralement il s'agit d'un grand mouvement de l'époque : celui des Naturalistes (observent la nature). Pour eux, chaque espèce a été crée une fois et définitivement par le Créateur, et elle ne variera plus au cours de son histoire.
Lamarck (1744-1829) (cf. figure 1), célèbre Naturaliste, défini l'espèce : « On a appelé espèce, toute collection d'individus semblables qui furent produits par d'autres individus pareils à eux ».
Cependant le siècle est marqué par de nouvelles données perturbantes, au sujet de l'âge de la Terre. Elle n'aurait pas l'âge mentionné dans la Bible, mais 6000 ans voire plusieurs millions d'années, d'après Buffon, qui n'osa pas publier cette dernière donnée, de peur de représailles.
La fin du XVIII° siècle est animée par de nombreux débats, car les paléontologues constatent que des espèces apparaissent et disparaissent. Finalement, la vision du monde vivant en sera définitivement changée.
[...] Aussi, même si le comportement est défavorable au groupe, il se répand dans la population. Comment réinterpréter, à la lumière de l'exemple des lions, le comportement de l'oiseau qui réduit la taille de sa nichée ? Si un oisillon ne reçoit pas une quantité suffisante de nourriture, ses chances de survie sont faibles. Lorsque les conditions sont défavorables, il est difficile pour les parents de trouver de la nourriture pour eux-mêmes et leurs petits. Des petits moins nombreux seront mieux nourris et auront une plus grande chance de survie. [...]
[...] Dans le premier cas, la mutation précède la sélection qui ne fait que révéler la prédisposition de quelques mutants. Dans le second cas, qui correspond à une position "néo-lamarckienne", la sollicitation de l'environnement entraîne une modification de certains individus. La théorie synthétique tend à valider la première solution, en privilégiant les mutations aléatoires comme la base sur laquelle va opérer la sélection naturelle. Le Neutralisme Le neutralisme désigne une réaction hétérotypique dans laquelle les deux espèces sont indépendantes et n'ont aucune influence sur l'autre. En 1970, le généticien japonais Motoo Kimura publie sa Théorie neutraliste de l'évolution. [...]
[...] Sous forme mathématique, il s'agit des coefficients de sélection. La valeur sélective pose également un problème méthodologique car elle est difficile à mesurer. On peut compter, par exemple, le nombre total de descendants laissés par un individu durant toute sa vie (Lifetime Reproductive Success ou LRS). Mais cet indice ne tient pas compte de l'histoire des descendants qui peuvent être nombreux à la naissance et subir une forte mortalité avant leur propre reproduction. De plus, c'est une mesure absolue qui n'est pas reliée au nombre de descendants des autres individus dans la population. [...]
[...] Ces différentes formes animales qui se succèdent dans le temps et qui montrent une organisation de plus en plus complexe, dérivent les unes des autres, par filiation directe, grâce à de petites variations qui s'accumulent. Il suggère des mécanismes de l'évolution. Pour lui, l'environnement est la cause des variations. Les changements dans l'environnement sont la cause des variations des organismes, par le biais de l'usage accru ou diminué de ceux-ci en réponse aux changements. Lamarck en déduit une hypothèse réfutée aujourd'hui : l'hérédité des caractères acquis. [...]
[...] En résumé, voici l'évolution selon Darwin : Il existe une variabilité, des différences au sein des populations naturelles, entre les individus d'une même espèce. Cette variabilité est transmissible aux générations suivantes. Les ressources du milieu sont limitées par rapport à la tendance à l'accroissement de l'effectif de la population, d'où l'existence d'une compétition (principe de Malthus). Si la différence présente un avantage rendant les individus plus efficaces dans la compétition, ceux-ci survivront et se reproduiront mieux. La sélection naturelle effectue un tri entre les individus. Les individus portant un avantage favorable sont sélectionnés. [...]
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