Les herpès virus sont relativement grands (150 - 250 nm) et complexes. Ils sont constitués de 4 éléments structuraux fondamentaux à savoir l'enveloppe provenant de la membrane nucléaire de la cellule, le tégument dans lequel vont s'insérer les glycoprotéines virales, la nucléocapside de symétrie icosaédrique et le génome (ADN à double chaîne linéaire).
Les herpès virus ne sont pas différenciables par microscopie électronique car ils présentent une morphologie semblable. En revanche, la plupart d'entre eux peuvent être distingués par leurs antigènes ou par hybridation de leur ADN. Une exception est rencontrée pour les herpès simplex virus de types I et II qui sont très proches (...)
[...] Cytomégalovirus A. Epidiomologie, transmission Le Cytomégalovirus est une cellule géante arrondie, due à de nombreuses inclusions. Il s'agit d'un gros virus (200 nm) dont son génome le plus long et le plus complexe des Herpesviridae (240 kpb) L'enfant s'infecte au cours de sa vie intra-utérine (principalement à cause d'une primo-infection ou, éventuellement, d'une réactivation chez la mère) ou au moment de sa naissance. Il développe une maladie caractérisée par de grandes inclusions dans les glandes salivaires, les poumons, le foie, le pancréas, le rein et occasionnellement le cerveau, ce qui aboutit à des anomalies congénitales graves (mort du foetus ou du nouveau-né, malformations ou retards importants). [...]
[...] Le virus est présent dans les ganglions des racines dorsales ce qui a pour conséquence une éruption cutanéomuqueuse à 3 jours après l'éruption, l'immunité spécifique anti-VZV apparaît avec la détection des anticorps. La varicelle représente la primo-infection par le virus VZV (elle est immunisante) Latence, Réactivation Après la primo-infection, une infection latente s'installe à vie dans divers ganglions nerveux sensitifs, crâniens et rachidiens. La réactivation de l'infection à partir d'un de ces ganglions entraîne l'apparition de douleurs et d'une éruption dans le métamère correspondant. Le zona est l'expression clinique de la réactivation du VZV. C. Le traitement Les molécules utilisables dans le traitement des infections varicello-zonateuses sont nombreuses. [...]
[...] Epidiomologie, transmission B. Pouvoir pathogène C. Traitement III. Virus d'Epstein Barr A. Epidémiologie, transmission B. Pouvoir pathogène C. Traitement Généralités Par étymologie, Herpès vient du mot grec herpein ce qui signifie ramper Les herpès virus sont donc des virus rampants. La famille des herpès virus comporte plus de 100 virus connus qui infectent principalement l'homme et les animaux. Une des particularités des virus herpétiques est qu'ils sont à l'origine d'infections latentes et récidivantes. La caractéristique principale de ces virus est qu'ils sont susceptibles de diminuer les défenses immunitaires de l'organisme pour diverses raisons (traumatisme sévère, émotion, infection entre autres) ; diminuant ainsi les réserves énergétiques de l'organisme. [...]
[...] Pouvoir pathogène L'EBV infecte deux types de cellules. Les cellules épithéliales dans lesquelles a lieu un cycle productif aboutissant à la lyse cellulaire. Mais également; les lymphocytes B au sein desquels le virus peut instaurer différents niveaux de latence, aboutissant quelquefois à une lymphoprolifération, voire une immortalisation cellulaire. L'infection se déroule en 2 phases distinctes : - Tout d'abord, le virus pénètre dans les cellules de l'oropharynx qui vont subir une infection lytique avec production de virions. Ce qui provoque une contamination secondaire des lymphocytes B à l'occasion de leur passage dans le tissu lymphoïde pharyngé. [...]
[...] La maladie est aggravée par les immunosuppresseurs (cortisone). La période de contagiosité est présente pendant 48 heures. Probablement à cause de la diminution de l'immunité cellulaire, le zona survient plus fréquemment avec l'âge augmentant. La transmissibilité est élevée car son taux d'attaque est de dans une communauté d'enfants non immuns autour d'un cas de varicelle et jusqu'à autour d'un cas de zona. La transmission est avant tout respiratoire à partir d'un sujet atteint de varicelle clinique par inhalation d'aérosols de fines particules infectieuses, et plus rarement par contact des muqueuses avec des mains souillées par le liquide des vésicules cutanées, tant que celles-ci sont actives et non croûteuses. [...]
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