Lorsque nous nous rendons à l'arrêt n°1, nous pouvons apercevoir un paysage pour le moins vallonné à partir de Saint-Baldoph. La route sur laquelle nous sommes semble dessiner une limite par rapport au paysage, en effet à notre droite nous pouvons voir une pente douce sur laquelle nous avons des champs de maïs ou de la vigne, alors qu'à notre gauche nous avons un creux dans lequel nous avons des marrais avec des saules et des roseaux. Les vignes de droite peuvent témoigner d'un sol sec, alors que les roseaux et les saules de gauche, eux, témoignent plutôt d'un sol humide et argileux (...)
[...] (Voir ci-dessous) Nous avons dit que nous sommes dans la zone d'éboulis du Granier, mais qu'est-ce qu'un éboulis ? C'est une formation géologique faite de blocs anguleux, de taille et d'âge variable venant d'un endroit différent de celui où ils sont situés à l'heure actuelle. Nous allons premièrement étudier la composition des roches de ces mollards, pour cela il nous suffit de regarder la végétation, par exemple nous avons des petites fleurs violettes que l'on nome muscari, cela veut donc dire que nous avons un sol calcaire. [...]
[...] Barret-Boisbertrand Florent 1ère S3 Comprendre et expliquer un phénomène géologique : l'éboulement du Granier en 1248 Avant l'arrêt 1 Lorsque nous nous rendons à l'arrêt nous pouvons apercevoir un paysage pour le moins vallonné à partir de Saint-Baldoph. La route sur laquelle nous sommes semble dessiner une limite par rapport au paysage, en effet à notre droite nous pouvons voir une pente douce sur laquelle nous avons des champs de maïs ou de la vigne, alors qu'à notre gauche nous avons un creux dans lequel nous avons des marrais avec des saules et des roseaux. [...]
[...] Sur les buttes nous avons des vignes plantées, et dans les creux nous avons de la végétation caractéristique des zones humides (des roseaux, des saules) qui laisse penser que le sol est argileux et que cet argile pourrait provenir des marnes. Nous pouvons dire que c'est le relief du terrain qui a entrainé l'argile dans les creux et laissé le calcaire sur la butte, nous appelons ça des abîmes. Cette zone est d'ailleurs appelée Abîmes de Myans à cause de la forme bosselée qu'à le terrain. [...]
[...] A partir de cet arrêt nous pouvons commencer à donner des premières hypothèses sur l'éboulement du Granier. En effet il aurait suffit qu'une année soit particulièrement pluvieuse et donc les marnes soient plus souple et que le terrain soit plus instable, pour que la barre rocheuse se détache puis bascule sur les marnes glissantes qui auraient amplifié le phénomène d'éboulement. Il faut aussi savoir que ce phénomène ne se serait pas produit qu'en 1248, régulièrement des éboulements se font ressentir (comme en 2001), mais ils sont souvent à plus petite échelle, et ne font que très peu de dégâts. [...]
[...] Nous savons aussi que les roches du Granier ont été particulièrement usées à cause de l'érosion (chose encore visible actuellement, par la présence d'importants réseaux de galeries). Par conséquent, un énorme morceau de falaise se serait décroché de la montagne et aurait glissé le long de la pente avec l'aide des marnes argileuses. Sous les effets des frottements, l'eau se serait transformée en vapeur formant une sorte de coussin d'air qui accélère le glissement. Cette accélération pourrait expliquer la distance parcourue par des blocs de plusieurs milliers de tonnes, comme la pierre Hachée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture