Le corps, et en particulier le cerveau, qui est glucodépendant, nécessitent une concentration de glucose dans le sang stable et aux alentours de 1 g.L. Cependant, nous ne mangeons pas constamment, donc notre apport en glucose n'est pas régulier. On en déduit qu'il existe un système de gestion des réserves qui va permettre la régulation de la glycémie (...)
[...] Le rôle du pancréas. Le pancréas est un organe effecteur, c'est à dire qu'il n'agit pas directement sur le paramètre physiologique donné. En plus de sécréter les enzymes nécessaires à la digestion, il est aussi impliqué dans la régulation de la glycémie. En effet, il est constitué d'environ 1 million d'îlots de Langerhans dont les cellules vont sécréter des hormones, autrement dit, des substances biologiques sécrétées par des cellules endocrines puis libérées dans le sang, qui vont se fixer sur des récepteurs spécifiques à la surface des cellules cibles et enchaîner une cascade de réactions qui va entraîner un changement de métabolisme. [...]
[...] On parle alors de sécrétion de base. - Lorsque la glycémie augmente, cela induit une augmentation de la sécrétion d'insuline, donc une augmentation de la concentration plasmatique de l'insuline. - De même, une baisse de la glycémie va engendrer une augmentation de la sécrétion de glucagon Les hormones sécrétées vont alors circuler dans le sang puis se fixer sur des récepteurs spécifiques, à la surface des cellules cibles. Ainsi, l'insuline va se fixer sur les cellules hépatiques ou hépatocytes (du foie), sur les cellules musculaires et sur les cellules adipeuses ou adipocytes (situés dans les tissus adipeux, ou tissus graisseux). [...]
[...] Le diabète de type ou non insulinodépendant, affecte surtout les adultes. Il apparaît avec la combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. La maladie est associée à l'obésité, qui est l'un des principaux facteurs de risque. Le mode de vie entre aussi en compte : une absence d'activité physique ainsi qu'une alimentation déséquilibrée augmente considérablement le risque de développer un diabète de type 2. Les personnes atteintes du diabète de type 2 possèdent un phénotype cellulaire pancréatique normal. Il se caractérise par une insulinémie normale ou forte. [...]
[...] D'où un retour à la normale du taux de sucre dans le sang. Le diabète se caractérise principalement par une hyperglycémie chronique (supérieur à 1,26 g.L à jeun). Il se caractérise aussi par la présence de glucose dans l'urine, une urine importante, et une soif importante. Cette maladie entraîne des conséquences graves tel que une atteinte à la rétine et aux reins et peut provoquer des accidents cardiovasculaires. Il existe plusieurs types de diabète. Le premier, que l'on appelle diabète insulinodépendant survient surtout chez les jeunes. [...]
[...] Le message hormonal est codé par la concentration plasmatique de l'hormone. L'homéostat glycémique est un système de régulation par rétroaction négative, c'est-à-dire qu'un système réglant intervient pour corriger les variations de la grandeur réglée en s'opposant aux variations détectées. Ainsi, à tout instant, les cellules α et β détectent la valeur de la glycémie et jouent le rôle de capteur-comparateur. Le diabète est un trouble de l'assimilation, de l'utilisation et du stockage des sucres apportés par l'alimentation. Lors de la digestion, les aliments que nous mangeons sont transformés pour une part en sucre, carburant indispensable aux cellules de l'organisme pour fonctionner. [...]
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