Dissertation de géologique de terminale répondant au sujet suivant "Après avoir décrit les ophiolites présentes dans les Alpes franco-italiennes (au Chenaillet, au massif du Queyras et au Mont Viso), vous préciserez les informations qu'elles apportent sur les trois moments de l'histoire de la formation de cette chaîne de montagnes, que vous schématiserez simplement." Ce devoir constitue une réponse à une des problématiques soulevées par le programme de Terminale S. Il aborde la formation des Alpes en expliquant l'océanisation, la subduction, puis la collision. L'ensemble du devoir est illustré de nombreux schémas explicatifs.
[...] Elle témoigne donc d'un épisode de collision. Autres témoins On peut néanmoins préciser l'existence d'autres témoins de la collision, de nature tectonique cette fois-ci. Les plis, les failles inverses, les chevauchements et les nappes de charriage constituent un raccourcissement des terrains et témoignent de forces de compression, donc de collision. Les reliefs élevés des Alpes et une racine crustale (épaississement de la croûte continentale) sont également témoins du phénomène de collision. Conclusion : On a donc montré que les vestiges de plancher océanique, les organismes marins fossilisés, les sédiments anté-rift, syn-rift et post-rift ainsi que les failles normales témoignaient de forces de distension à l'origine de l'ouverture de l'océan Alpin. [...]
[...] Enfin, nous étudierons les témoins d'une collision dans les Alpes Franco- italiennes. I. Les témoins de l'océanisation Pour commencer, il faut savoir que le Chenaillet est constitué d'ophiolites, des vestiges de plancher océanique. En effet, les ophiolites du Chenaillet sont constituées de péridotites serpentinisées, de gabbros et de basaltes. Cette composition correspond à celle du plancher océanique. De plus, au Chenaillet, on peut trouver des basaltes en coussins, témoins de la remontée de lave ayant subi un refroidissement brutal dans l'eau. [...]
[...] Les témoins de la collision Le métamorphisme dans les Alpes Dans les Alpes, il est possible de retrouver des roches contenant du grenat noyé dans une matrice de glaucophane. Par le principe d'inclusion qui dit que tout élément inclus dans un autre est plus ancien que celui qui l'entoure, on peut dire que le glaucophane s'est formé après le grenat relique. Or, le domaine de stabilité du glaucophane se situe au-dessus de celui du grenat. La roche est donc remontée. Cette remontée est due à des forces de compression. [...]
[...] On peut donc dire que la présence de plancher océanique au Chenaillet, les organismes marins fossilisés, les sédiments anté-rift, syn-rift et post- rift et les failles normales témoignent de l'existence passée d'un océan et de la présence de marges passives. Les Alpes ont donc d'abord subit un phénomène d'océanisation. II. Les témoins d'une subduction Le métamorphisme dans les Alpes 1. Au Chenaillet Au Chenaillet, on a retrouvé des roches contenant de la hornblende, de la chlorite et de l'actinote. Ces trois minéraux sont des schistes verts. [...]
[...] Or, ce minéral a un domaine de stabilité de type haute pression / basse température, c'est-à-dire que le glaucophane ne peut se former qu'à basse température et en profondeur. Les gabbros initiaux se sont donc éloignés de la dorsale et ont plongé. Il y a donc eu subduction. De plus, à Château Queyras, on a retrouvé un prisme d'accrétion. C'est en fait l'accumulation de sédiments non solidaires de la lithosphère océanique plongeante. Ce prisme d'accrétion témoigne donc bien du phénomène de subduction. [...]
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