L'allèle A va coder pour une enzyme A qui va catalyser la réaction suivante, l'ajout de N-acétyl-galactosamine au niveau du précurseur H. L'allèle O sera à l'origine du marqueur H sur l'hématie. A l'échelle macroscopique le phénotype se manifeste par des réactions d'agglutinations des hématies selon le type de sérum ajouté. A l'échelle cellulaire, on constate la présence de marqueurs au niveau de la membrane. A l'échelle moléculaire la présence d'enzymes résulte de l'expression des allèles (...)
[...] Les gènes du développement ou gènes homéotiques établissent le plan d'organisation de l'individu et leur mutation permet de comprendre l'apparition de nouvelles espèces (en modifiant la disposition de certains organes les uns par rapport aux autres). B. Les innovations génétiques influencent la durée et la vitesse de développement Des petites mutations de ces gènes homéotiques entraînent des changements morphologiques importants à cause par exemple de l'arrêt du développement de certaines parties du corps à un stade précoce : la vitesse et la durée de développement vont être modifiées, c'est ce qu'on appelle l'hétérochromie. [...]
[...] Il n'y a pas de véritables gamètes différenciés. La fécondation se traduit par la fusion des deux noyaux, haploïdes, des deux cellules reproductrices appartenant à deux types de filaments mycélium différents. Chez les mammifères, le spermatozoïde fécondant fusionne sa membrane avec celle de la gamète femelle. Le noyau du spermatozoïde en rentrant dans le cytoplasme va augmenter de volume et prend le nom de pronucleus mâle. Ce dernier migre en direction du pronucleus femelle puis fusionne avec c'est la caryogamie c'est à ce moment qu'est restauré la diploïdie. [...]
[...] Cette disposition conditionne le sens de migration des chromosomes lors de leur séparation en anaphase 1. Les types 2/4/2 et 2/2/2/2 possèdent une disposition des spores dans les asques qui s'explique par des cassures suivies d'échanges de portion de chromatides entre chromosomes homologues en prophase ces enjambements de chromatides sont appelés crossing-over et sont à l'origine d'un brassage intra-chromosomiques Chez un organisme diploïde : on rencontre également les deux types de brassages génétiques mais le génotype n'est pas accessible à l'observation. [...]
[...] Plus la séquence d'une protéine est importante pour la réalisation de sa fonction biologique plus une mutation sur le gène qui la code pourra altérer sa fonction et diminuer l'avantage sélectif de l'individu. Par conséquent le nombre de mutations neutres susceptibles de s'accumuler sera faible. En d'autres termes la vitesse d'évolution d'une protéine sera d'autant plus faible que la structure de la protéine aura beaucoup d'importance. Les mutations neutres confèrent un nouvel allèle dont la fréquence augmente ou diminue de façon aléatoire : c'est ce qu'on appelle la dérive génétique. III. Les innovations génétiques modifiant le développement embryonnaire A. [...]
[...] La traduction d'un langage nucléotidique en un peptidique nécessite un système de correspondance appelé code génétique. Selon ce code, pour trois nucléotides un codon) correspond un acide aminé : le ribosome lit ainsi l'ARNm trois par trois : on parle de cadre de lecture. On peut distinguer deux conséquences majeures : décalage du cadre de lecture par addition ou délétion d'un nucléotide. La protéine est profondément modifiée avec de nouveaux acides aminés ou alors tronqué suite à l'apparition d'un codon stop. [...]
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