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1) Conditions pour qu'une innovation subisse la pression du milieu
L'innovation doit s'installer dans la population, donc être transmise aux générations futures. Elle doit donc atteindre les cellules germinales qui donneront les gamètes.
L'innovation doit créer un nouveau phénotype pour que les individus soient effectivement différents et puissent avoir des rapports différents avec leur milieu.
2) Place de la sélection naturelle par rapport à l'innovation
L'innovation précède toujours la sélection naturelle, elle est aléatoire et indépendante du milieu. Autrement dit, le milieu ne peut influer sur l'apparition d'une mutation, mais la mutation se produit par hasard et si elle engendre une innovation soumise au milieu alors le milieu peu favoriser (on parlera alors de sélection positive) ou défavoriser (on parlera de sélection négative) cette innovation. La sélection naturelle agit sur des phénotypes, eux-mêmes dépendants d'un génotype.
3) Deux exemples de sélection naturelle
a) Le phalène du bouleau
Les phalènes sont des insectes de type papillon qui vivent une partie de leur vie sur l'écorce des bouleaux. Ces arbres ont habituellement une écorce blanchâtre, identique à la couleur des ailes des phalènes. Lors de la période industrielle au Royaume Uni la pollution au charbon a coloré l'écorce des bouleaux en noir et on a observé en parallèle l'essor d'une population de phalènes noirs. Les phalènes possédant l'innovation [ailes noires] ont donc été favorisés par le milieu (camouflage donc protection contre les prédateurs) et ont proliféré.
b) La drépanocytose
Les porteurs sains de la drépanocytose sont moins sensibles au paludisme, donc sont favorisés dans un contexte de paludisme. Par contre, dans un contexte sans paludisme, leur descendance aura potentiellement la drépanocytose donc ils seront défavorisés (...)
[...] 2)Les mutations à l'échelle de la séquence nucléotidique Elles sont de trois types : -la substitution d'un nucléotide par une autre -l'addition d'un nucléophile (ce qui décale toute la suite de la séquence) -la suppression d'un nucléophile (ce qui décale toute la suite de la séquence) 3)Les mutations à l'échelle de la protéine 4)Conséquences des mutations sur les gènes du développement (=gènes homéotiques) Les gènes homéotiques interviennent dans la mise en place des organes. Leur modification a d'importantes répercussions sur le plan d'organisation en modifiant le temps et l'ordre d'action de toute une séries d'autres gènes. II)Les innovations à l'origine de la complexification du génome (c'est- à-dire de l'augmentation du nombre de gènes) 1)Etude de familles multigéniques a)Existence de protéines homologues Leur séquence en acides aminés et leur configuration spatiale sont très proches, elles agissent au niveau du même organe ou ont des fonctions proches. [...]
[...] Si les gènes étudiés sont libres, on aura majoritairement 4 types de phénotypes possibles ; si les gènes sont liés, on aura majoritairement 2 types possibles. Attention : ces grandes lignes ne prennent pas en compte les éventuels échanges de chromatide suite à des chiasmas. Pour vous en sortir, faites un tableau de croisement et imaginez les résultats obtenus avec l'hypothèse des gènes libres et l'hypothèse des gènes liés. Comparez-les à la réalité et jugez quelle hypothèse est la plus probable. Les autres fiches de révision de terminale S sont disponibles ! [...]
[...] Elle doit donc atteindre les cellules germinales qui donneront les gamètes. L'innovation doit créer un nouveau phénotype pour que les individus soient effectivement différents et puissent avoir des rapports différents avec leur milieu. 2)Place de la sélection naturelle par rapport à l'innovation L'innovation précède toujours la sélection naturelle, elle est aléatoire et indépendante du milieu. Autrement dit, le milieu ne peut influer sur l'apparition d'une mutation, mais la mutation se produit par hasard et si elle engendre une innovation soumise au milieu alors le milieu peu favoriser (on parlera alors de sélection positive) ou défavoriser (on parlera de sélection négative) cette innovation. [...]
[...] La diversité des génotypes formés engendre la diversité des phénotypes. III)Analyses génétiques et croisement effectués sur plusieurs générations 1)Objectifs Déterminer si la diversité des phénotypes est due à des brassages entre gènes libres ou liés ; à l'expression d'un ou de plusieurs gènes. 2)Les différents types de croisement et leur intérêt Le croisement de souches pures qui forme un individu hétérozygote. On peut déterminer pour chaque gène l'allèle dominant et l'allèle récessif. Le croisement test entre un individu hétérozygote et un individu récessif pour les gènes étudiés. [...]
[...] La phase diploïde se limite à la cellule-œuf. La gamétogénèse s'effectue immédiatement après la fécondation. II)Transformations cytologiques au cours de la méiose III)Transformations cytologiques au cours de la fécondation Rien à savoir de plus que ce qui est dans le en fait Modalités de la place de la fécondation chez les haploïdes et les diploïdes. IV)Anomalies de la conservation du caryotype 1)Anomalies chromosomiques Trisomies principalement et XXY, Monosomie X 2)Anomalies dues à des disjonctions mal réalisées en méiose Gamète anormal 3)Fécondation anormale Fusion des noyaux de 3 gamètes Globalement, il faut retenir que la fécondation permet la stabilité de l'espèce à travers plusieurs mécanismes : -au cours de la méiose, l'appariement en métaphase I des chromosomes homologues permet la réparation de l'information génétique dans le cas où celle-ci est endommagée -le phénomène de fécondation permet un brassage génétique, or le polyallélisme permet d'éviter que des mutations défavorables s'installent. [...]
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