Le parasitisme est un contact particulier entre deux êtres vivants. C'est une relation de durée variable mais non instantanée dans laquelle un des deux partenaires, le parasite, vit aux dépends de l'hôte qui l'héberge.
Etre parasite c'est pouvoir assurer son développement en milieu hostile : en augmentant ses systèmes de protection, en produisant de très nombreuses formes de reproduction, en se spécialisant dans un environnement moins agressif, en pénétrant dans les cellules de défense, en utilisant des tactiques de camouflage et en agissant sur les réactions de l'hôte.
[...] Fixation
- Structure avec dentelures qui permet accrochage dans épithélium malgré les flux chez nématodes parasites
- Ventouses buccale et ventrale chez Schistosoma mansoni (trématode).
- Ventouse et crochet chez Taenia sp (cestode).
- Griffes, puis hypostome qui permet la fixation et le maintient dans la peau chez la tique (Arthropode).
- Sécrétion cément (colle) qui permet un accrochage mécanique chez la tique (Arthropode).
Pénétration
- Pénétration active de la larve dans épithélium pied gastéropode grâce à deux systèmes emboités : glandes apicale et exocrine, et deux stylets pointes rigides chez Schistosoma sp (trématode). (...)
[...] C'est également assurer sa reproduction pour la pérennité du cycle : en augmentant sa longévité ainsi que la production des œufs ou des formes de dissémination dotées de capacités de résistance et en s'adaptant à l'hôte (optimisation des rencontres). Le parasite co-évoluant avec son hôte, s'organise pour assurer sa survie (adaptation) par différents moyens. Le parasitisme se traduit donc par deux catégories d'adaptations : Les adaptations dues à une évolution régressive (une simplification), c'est-à-dire une perte des structures et fonctions, redondantes avec celles de l'hôte, de l'organisme parasite par rapport à l'organisme libre (perte structures mobilités, appareil digestif Des nouvelles adaptations, c'est-à-dire toutes celles qui favorisent la vie parasitaire. Elles peuvent être structurales (morphologiques, anatomiques), comportementales ou physiologiques. [...]
[...] Nous allons à travers ce travail décliner les grands types d'adaptations à la vie parasitaire. Conclusion Le parasite met en place ces adaptations dans le but de réaliser les trois principales fonctions du vivant : nutrition, reproduction et relation (locomotion). Il s'adapte constamment pour assurer sa survie, et parfois en mettant en place des stratégies étonnantes. On retrouve un dynamisme dans les relations hôte/parasite. Les adaptations parasitaires ne sont que les réponses dans le temps, à des caractéristiques de l'environnement du parasite. [...]
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