L'immunité permet à l'organisme de faire face aux dangers (micro-organismes : bactéries, virus ? multiplication non contrôlée : cancer, ...) et de maintenir son intégrité. Deux aspects : préventif et curatif.
L'immunité innée est présente chez les pluricellulaires, l'immunité adaptative uniquement chez les vertébrés.
I. La réaction inflammatoire, exemple de l'immunité innée
- La vasodilatation déclenche rougeur, chaleur, douleur et gonflement.
Douleur : Stimulation des nocicepteurs, qui libèrent des prostaglandines. Un message de douleur est envoyé vers le cortex où il est analysé.
Gonflement : sortie de plasma sanguin dans les tissus lésés.
- Au niveau de la lésion, recrutements de leucocytes (globules blancs) : macrophages, cellules dendritiques, mastocytes et Granulocytes. Pas de spécificité entre la réaction et les 4 leucocytes. Ces mécanismes sont conservés au cours de l'évolution. Les cellules d'animaux différents gardent les mêmes récepteurs, qui sont peu différenciés.
[...] - Le réticulum endoplasmique granuleux permet de produire de nombreuses protéines. Une fois différenciées les lymphocytes B se transforment en plasmocytes, qui utilisent alors leur énergie pour synthétiser des protéines (des anticorps possédant le même site de fixation que le récepteur B qui a détecté l'antigène. C'est la sélection clonale. Les lymphocytes B activés se transforment en plasmocytes B mémoires, qui, en cas d'un second contact avec l'antigène, réagiront plus rapidement et plus efficacement.
- Les lymphocytes T sont eux aussi chacun spécifiques aux antigènes. Mais ceux-ci sont incapables de reconnaître directement les antigènes dont ils sont spécifiques. Il faut que les lymphocytes B se mettent au contact des cellules présentatrices de l'antigène (...)
[...] S'ensuit une endocytose et une digestion du pathogène. Les débris sont ensuite exposés à la surface externe du macrophage ou de la cellule dendritique, en lien avec les protéines du CMH. Ces phagocytes modifiés sont qualifiés de cellules présentatrices de l'antigène, présentant plus efficacement l'antigène aux autres cellules de l'immunité. L'aide médicalisée pour contrôler l'inflammation : L'aspirine, paracétamol se fixe sur les cyclo-oxygénases ce qui limite la fabrication des prostaglandines. Ce sont des Anti Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINA). Les AIS sont des hormones stéroïdiennes, comme les hormones corticoïdes, qui permettent de diminuer la vasodilatation et de faciliter la phagocytose. [...]
[...] Coopération innée/adaptative. Les lymphocytes B détectent les particules étrangères de l'organisme. Les lymphocytes T s'occupent de l'état membranaire de nos propres cellules. Mais les LT4 et les LT8 ne sont pas capables d'agir pour éliminer les cellules modifiées. Suite à une infection, les LT4 produisent des interleukines, agissant sur la différenciation et l'amplification des LB et des LT8. Les cellules de l'immunité innée ne sont donc actives qu'après une première rencontre avec l'antigène, suivant un processus de 3 étapes : sélection, amplification, différenciation. [...]
[...] L'immunité innée est présente chez les pluricellulaires, l'immunité adaptative uniquement chez les vertébrés. La réaction inflammatoire, exemple de l'immunité innée La vasodilatation déclenche rougeur, chaleur, douleur et gonflement. Douleur : Stimulation des nocicepteurs, qui libèrent des prostaglandines. Un message de douleur est envoyé vers le cortex où il est analysé. Gonflement : sortie de plasma sanguin dans les tissus lésés. Au niveau de la lésion, recrutements de leucocytes (globules blancs) : macrophages, cellules dendritiques, mastocytes et Granulocytes. Pas de spécificité entre la réaction et les 4 leucocytes. [...]
[...] Acquisition du phénotype immunitaire et son évolution Les lymphocytes viennent des cellules souches de la moelle osseuse et sont, au début, incompétents. L'immunocompétence de LB a lieu dans la moelle osseuse. Les LT partent dans le Thymus et acquièrent un récepteur T. Si le lymphocyte est non viable, il est détruit par apoptose. Parmi les viables, il y a les auto-réactifs, qui sont détruits, et les non auto-réactifs, conservés. Certains lymphocytes ne seront jamais utilisés, d'autres plusieurs fois mettant ainsi en action l'effet mémoire. C'est cette mémoire qui est utilisée pour les vaccins. [...]
[...] Une fois différenciées les lymphocytes B se transforment en plasmocytes, qui utilisent alors leur énergie pour synthétiser des protéines (des anticorps possédant le même site de fixation que le récepteur B qui a détecté l'antigène. C'est la sélection clonale. Les lymphocytes B activés se transforment en plasmocytes B mémoires, qui, en cas d'un second contact avec l'antigène, réagiront plus rapidement et plus efficacement. Les lymphocytes T sont eux aussi chacun spécifiques aux antigènes. Mais ceux-ci sont incapables de reconnaître directement les antigènes dont ils sont spécifiques. Il faut que les lymphocytes B se mettent au contact des cellules présentatrices de l'antigène. [...]
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