A l'échelle moléculaire le phénotype dépend des protéines, notamment de l'activité des protéines enzymatiques. Ces molécules sont constituées d'une séquence d'acides aminés et de cette séquence précise dépend la fonction de la protéine.
[...] - La terminaison, provoquée par l'arrivée au niveau d'un codon stop, c'est à dire l'un des 3 codons pour lesquels il n'y a pas d'acides aminés correspondant. Le ribosome se dissocie alors de l'ARNm et libère le polypeptide formé. Plusieurs ribosomes effectuent la synthèse des protéines à partir d'un même ARNm. Ils se succèdent sur le brin d'ARN et forment un ensemble caractéristique appelé polysome. Chaque molécule d'ARNm gouverne ainsi la synthèse de 10 à 20 molécules peptidiques puis est détruite ; c'est donc une copie très éphémère du gène. Bien entendu toutes les protéines synthétisées à partir d'un polysome sont identiques. [...]
[...] Elle est également riche d'applications concrètes : par exemple, des bactéries auxquelles on a transféré le gène humain de l'insuline produisent de l'insuline dont les caractéristiques sont celle de l'espèce humaine Les mécanismes de la synthèse des protéines La transcription. La transcription est l'opération qui consiste à copier une information codée de l'ADN, en une information identique, codée sous forme d'ARNm. Dans toutes les cellules cette opération se déroule au contact de l'ADN, c'est à dire pour les eucaryotes, dans le noyau des cellules. La transcription débute par l'ouverture et le déroulement d'une petite portion d'ADN. De proche en proche, un brin d'ARNm est synthétisé à partir d'un brin d'ADN qui sert de matrice. [...]
[...] Ces protéines synthétisées dans la cellule pourront être utilisées dans la cellule elle- même ou exportés hors de celle-ci. Elles participent ainsi à la réalisation du phénotype cellulaire et macroscopique. [...]
[...] Par analogie avec le langage, on peut dire que si les nucléotides sont les lettres du langage génétique, les triplets en sont les éléments signifiants, c'est à dire les mots Un système redondant mais univoque et universel. Il existe mathématiquement 64 triplets de nucléotides différents. De ce fait, plusieurs triplets de nucléotides peuvent désigner le même acide aminé (souvent ces triplets ne diffèrent que par leur dernier nucléotide) : le code génétique est redondant (on dit parfois dégénéré). Mais cette particularité n'enlève en rien sa propriété fondamentale : le code génétique est en effet univoque, c'est à dire non ambigu. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle ces ARN sont qualifiés de messagers. La 2ème étape est la traduction : dans le cytoplasme, les acides aminés sont assemblés en chaînes polypeptidiques, dans l'ordre imposé par l'information véhiculée par les ARNm L'ARNm : un système de codage de l'information semblable à celui de l'ADN. L'ARN messager est une molécule monocaténaire qui sert d'intermédiaire au cous de l'expression d'un gène. Cette molécule est très comparable à l'ADN : comme celui-ci, l'ARN est constitué d'une succession de nucléotides de quatre types possibles. [...]
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