Explications de la découverte de l'homo florensiensis, de ses caractéristiques qui le différencient des autres membres du genre homo, ainsi de ceux qui le classent dans le genre homo. Nous verrons aussi l'importance de cette découverte ainsi que les conséquences qu'elle aura dans le monde scientifique. Document de 1000 mots.
[...] floresiensis repose également le problème de l'ampleur réelle de la variabilité morphologique au sein du genre Homo. Avec sa petite taille et ses caractères particuliers, ce fossile " montre que le genre Homo est morphologiquement plus varié et flexible dans ses réponses adaptatives que l'on ne le pensait jusqu'à présent " selon les termes de P. Brown et al., ce qui pourrait donc aussi remettre en question la validité de certaines espèces de notre genre. Cette interprétation de ce nouveau fossile bat évidemment en brèche l'idée d'une tendance évolutive vers un cerveau de plus en plus volumineux, ou celle d'une meilleure adaptation des formes possédant le plus gros cerveau. [...]
[...] On a de multiples exemples qui montrent que les animaux qui se retrouvent dans des milieux naturels confinés, dans les îles, subissent rapidement ce qu'on a appelé le ‘nanisme insulaire'», précise encore Pascal Picq. Sur une île, les systèmes écologiques sont moins diversifiés. La petite taille est un facteur de survie. L'évolution génétique se produit d'autant plus vite que la population est peu importante. L'évolution humaine ne peut plus être vue comme linéaire, si l'on considère toutes les espèces d'Hominidés actuellement reconnues, et même si l'on peut discuter la validité de toutes les espèces proposées, par exemple pour le seul genre Homo (H. erectus, H. ergaster, H. [...]
[...] Les avis scientifiques sont partagés quant à la raison de sa disparition. On ne connaît toujours pas la cause exacte de l'extinction de l'espèce homo floresiensis mais certaines hypothèses (assez controversées) peuvent laisser croire que la petite taille de leur crâne pourrait les avoir rendu moins intelligents que leurs aïeux homo erectus, cependant beaucoup de scientifiques s'insurgent face à cette proposition car les éléments retrouvés autour des squelettes prouvent que l'homo floresiensis était clairement capable de concevoir des outils, qu'il chassait et qu'il maîtrisait aussi l'usage du feu. [...]
[...] erectus, et vu ses particularités morphologiques, il est plus que probable qu'il ait constitué une espèce écologique et biologique bien distincte de son contemporain H. sapiens, dont il était à priori séparé depuis plus d'un million d'années. Avec H. neanderthalensis, le pléistocène a donc compté au minimum trois espèces du genre Homo plus ou moins contemporaines, qui ont pu, théoriquement, se côtoyer (H. sapiens / H.neanderthalensis au Moyen-Orient et en Europe jusque vers - ans, H. sapiens / H.floresiensis en Indonésie jusqu'à -18000 ans). Cependant, H. [...]
[...] Ils sont donc contemporains de notre espèce Homo sapiens. Il semblerait que la petite taille de l'homme de flores soit en fait un nanisme insulaire ; en effet sur l'île de flores on a aussi trouvé des fossiles de petits éléphants aussi grands que des poneys (stégodon) ou encore de rats de la taille d'un chien. En effet le nanisme (ou gigantisme) insulaire est dû à un manque de ressource il concerne donc toutes les espèces présentes sur l'île Les caractéristiques de l'homme de flores Ce nouveau parent présente des caractères anatomiques très specta culaires, à commencer par une taille ne dépassant pas 1 mètre pour l'adulte. [...]
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