Exposé sur l'utilisation du son chez certains mammifères marins.
[...] De nombreuses recherches ont été menées et continuent de l'être, sans pour autant que des preuves indéniables aient été apportées. Peut-être est un problème de code entre l'espèce humaine et les dauphins (et autres odontocètes) . La fascination perdure BIBLIOGRAPHIE ANDERSEN, H.T The Biology of marine mammals, Academic Press, New-York, pp. 391-475. ANONYME Le petit Larousse illustré en couleurs, Larousse, Paris, p ANONYME, page consultée le 18 mars http://users.skynet.be/freebrain/langage.htm 2001. Langage des dauphins, URL: ANONYME, page consultée le 18 mars 2001. [...]
[...] Émission et réception des sons chez les odontocètes La production des sons chez les mammifères marins diffère des autres mammifères car ils ne possèdent pas de cordes vocales. De plus, vivant sous l'eau une majeure partie de leur vie, ils ont dû trouver une méthode permettant l'émission de sons sans perte majeure d'air6. Plusieurs hypothèses concernant le processus de production des sons existent ou ont existé. Actuellement, chez les odontocètes, et possiblement les Cétacés en général, l'hypothèse la plus 3 courante serait l'utilisation des sacs périnasaux1,3,4,5,6,7,8,9,10,12. [...]
[...] Ces sons, produits par l'air dans le larynx, sont utilisés dans les mêmes circonstances que les sons pulsés de communication. Parlons-nous de langage ? Les nombreux sons utilisés par les odontocètes (particulièrement les espèces maintes fois étudiées des dauphins), leur structure sociale généralement complexe et étendue, la grosseur de leur cerveau de même que leur capacité d'apprentissage démontrée en captivité ont poussé plusieurs observateurs à étudier la possibilité qu'il existe un langage chez certains mammifères marins. Le cerveau très développé des dauphins est unique chez les mammifères marins. [...]
[...] La figure 16 ci-dessous illustre les processus d'émission et de réception des sons : 4 Figure 1. Structures associées à la production et réception de sons Selon les hypothèses actuellement retenues et citées ci-haut, et à la différence des autres mammifères, les odontocètes doivent avoir les oreilles isolées acoustiquement l'une de l'autre 6,9. En effet, les sons et échos (ultrasons) traversent le corps en entier; l'origine des sons devient donc impossibles à déterminer, à moins d'isoler les récepteurs. De plus, afin de coordonner les émissions et les réceptions de sons, il ne doit y avoir aucun contact sonore direct entre l'émetteur et le récepteur; pour appuyer cette hypothèse, on a découvert que des sinus emplis de mucus isolaient la structure de production des sons du reste de la tête9. [...]
[...] L'intensité d'un son se mesure en décibels et correspond au flux d'énergie sonore par unité de temps et par unité de surface traversée par le flux. La durée d'un son se mesure en secondes ou millisecondes. Les sons voyagent cinq fois plus loin dans l'eau de mer que dans l'air, soit à une vitesse moyenne de m.s-1. Plusieurs facteurs peuvent influencer la vitesse de propagation des sons en milieu aquatique : température de l'eau, salinité, pression, ainsi que le bruit ambiant : vagues, vent, roches/sables en mouvement, banc de crevettes, moteurs de bateau, recherches sous-marines, mouvements tectoniques, déplacements de glaces, volcans sous-marins, etc. [...]
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