Exposé sur la relation entre la biologie et l'éthique. Le but est de se demander si certaines limites doivent être posées par le Comité d'Ethique afin de distinguer l'homme de la machine lorsque celui-ci se voit implanté d'une multitude de prothèses. La limitation pourrait se fixer sur le nombre de prothèses ou sur leurs actions.
[...] Cette idée est évidemment proche de l'eugénisme et donc totalement immorale. Que deviendrait une société où les assureurs n'assureraient que les personnes en bonne santé, où on ne ferait naître que des enfants destinés à être beau, intelligent, destinés aux meilleures performances ? Et où seuls les vieux "utiles" mériteraient un soutient médical ? Il n'y aurait plus de diversité, de société plurielle Et dans le futur ? Progrès à faire ? La miniaturisation (avancée primordiale de la technique) laisse présager l'apparition de nouvelles prothèses. [...]
[...] Avant de lancer le débat, il faut distinguer deux catégories de prélèvement d'embryons et donc deux problèmes totalement divergents : le cas des embryons surnuméraires, non réimplantés, lors de la fécondation in vitro et dont la destinée est d'être détruit au bout d'un certain laps de temps et l'encouragement, en cas de pénurie, de donneurs rétribués. Si les greffes de neurones viennent d'avortements volontaires, il est normal d'utiliser des fœtus qui sont condamnés. Ce serait du gaspillage que de laisser "partir" une chance pour la recherche. [...]
[...] Plusieurs de ses veines et de ses artères, y compris l'aorte, auraient été remplacées par des vaisseaux sanguins synthétiques. Il serait amputé d'un ou plusieurs membres et utiliserait des prothèses. Impuissant, il se serait fait implanter une prothèse pénile hydraulique. Maintenu en vie de plusieurs façons, cet homme ne survivrait pas longtemps sans ses prothèses, il serait dépendant. Un homme pareil peut-il encore être considéré comme un être humain ? Ou comme un nouvelle machine ? Pour répondre à cette question, il faudrait répondre à la question essentielle de ce qu'est l'homme, de son identité. [...]
[...] Ce qui a entraîné l'essor des prothèses est le problème que posaient les greffes d'organes humains naturels : ces dernières risquent de favoriser la mort d'un patient pour avoir un donneur, la commercialisation et le trafic d'organes humains pour satisfaire les besoins de riches malades, les mutilations volontaires de donneurs sains contre finances, des meurtres d'enfants ou d'adolescents pour avoir des organes frais. Le manque de donneurs et les problèmes éthiques qui en découlent ont conduit à envisager les prothèses. Nous en exposons leur évolution dans l'histoire 2. Historique L'histoire des prothèses est intimement liée à celle de l'humanité. Les premiers hommes, dès qu'ils eurent adopté la station debout, ont naturellement cherché à conserver cette posture. [...]
[...] Dans le cerveau siège la pensée, la connaissance, la parole, donc l'esprit que l'homme est la seule créature vivante à posséder. L'homme totalement artificiel n'est donc pas envisageable. C'est dans le cerveau que se trouve l'essence de la vie et ce n'est pas pour rien que la définition de la mort est la mort cérébrale Conclusion A partir de quel degré de mécanisation l'homme n'est-il plus un homme ? Pour répondre à cette question, il faudrait répondre à la question essentielle de ce qu'est l'homme, de son identité. [...]
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