Évolution humaine, Charles Darwin, Jean-Baptiste de Lamarck, mammifères, primates, prosimiens, simiens, Théorie de l'évolution, bipède, homos sapiens, processus d'hominisation, génétique, caryotype, chromosomes, chimpanzé, phylogénétique, anatomie, ADN Acide DésoxyriboNucléique, paléoanthropologie, homo habilis, homo erectus, homme de Néandertal, hybridation, génome, hérédité, langage, culture, coévolution, microbiote, art pariétal, hommes préhistoriques
L'être humain fait partie de la classe des mammifères, dans l'ordre des primates. Celui-ci se divise en deux groupes : les prosimiens (comme les lémuriens), et les simiens, qui sont les grands singes anthropomorphes, proches des humains bien que des différences majeures soient repérées, notamment dans leur positionnement. La station bipède, adoptée en continu pour l'humain, permet de libérer les membres pour d'autres tâches que la mobilité et s'accompagne de modifications anatomiques importantes, comme la taille du bassin plus large chez l'humain, ainsi que sur la colonne vertébrale qui contient 4 courbures, à l'inverse d'une seule pour le chimpanzé, dé même que le crâne, qui repose sur la colonne et qui n'est pas projeté en avant, ou encore le trou occipital (qui est à la base de la boîte crânienne pour faire communiquer le canal rachidien), qui n'est pas situé au même endroit (place centrale pour l'humain et à l'arrière du crâne pour ce même singe).
[...] Les fossiles permettent de préciser encore plus les connaissances sur l'évolution de la lignée humaine : c'est la paléoanthropologie. Les premiers fossiles ont été retrouvés en Afrique de l'Est, prenant l'expression de berceau de l'humanité qui a été étendue à tout le continent en 2017 lorsque des fossiles encore plus anciens ont été découverts au Maroc. Les premiers représentants du genre homo sont datés entre 6 et 3 millions d'années : les australopithèques avec « Lucie » min 10 s et 30 kg qui peuvent continuer à monter aux arbres. [...]
[...] Le matériel génétique est presque identique, bien que le nombre diffère, et la proximité moléculaire est d'environ Il faut retenir que le chimpanzé est celui qui s'apparente le plus à l'être humain dans les primates. La proximité morphologique et génétique marque notre lignée commune. L'origine des espèces : phylogénétique et analyse paléoanthropologique Trouver les liens de parenté relève de la phylogénie, qui permet de reconstituer l'évolution des êtres vivants sur des millions d'années. On retrouve, notamment, des arbres phylogénétiques qui reposent sur des ancêtres communs et l'évolution des caractères communs : la famille des hominoïdes se caractérise par la perte de la queue, par exemple pour le coccyx. [...]
[...] Le reste traduit spécifiquement l'évolution humaine, l'art pariétal est celui des hommes préhistoriques, sur des parois de grottes par des pigments (bien qu'on ne connaisse pas leur but, cela traduit une pensée symbolique), on peut citer la grotte Chauvet dans le sud avec des peintures de 35 000 ans. On en retrouve sur tous les continents, y compris en Australie, ce qui permet en parallèle de connaître leur quotidien. On peut aussi citer les sculptures en argile, en bois ou encore en ivoire. Le langage, moyen de communication, a permis la collaboration et le partage. [...]
[...] La station bipède, adoptée en continu pour l'humain, permet de libérer les membres pour d'autres tâches que la mobilité et s'accompagne de modifications anatomiques importantes, comme la taille du bassin plus large chez l'humain, ainsi que sur la colonne vertébrale, qui contient 4 courbures à l'inverse d'une seule pour le chimpanzé, ainsi que le crâne qui repose sur la colonne et qui n'est pas projeté en avant, ou encore le trou occipital (qui est à la base de la boîte crânienne pour faire communiquer le canal rachidien) qui n'est pas situé au même endroit (place centrale pour l'humain et à l'arrière du crâne pour ce même singe). La capacité crânienne est aussi différente, à près de 1000 cm3. Cette évolution est caractéristique des homos. La position de la mâchoire diffère tout autant (prognathisme pour les singes). [...]
[...] L'évolution n'a pas été linéaire et les seuls survivants sont les homos sapiens. Notre évolution n'est pas linéaire, mais buissonnante. Les chimpanzés d'aujourd'hui ne sont pas nos ancêtres, car ils ont connu eux aussi des évolutions différentes. L'Homme n'est plus considéré comme être supérieur après ces découvertes. Caractéristiques évolutives sans transmission héréditaire Il y a eu des évolutions sans transmission héréditaire et sans lien avec la génétique, comme l'a montré la paléoanthropologie. L'utilisation d'outils, le langage, ou même encore l'art et la culture, le premier étant le seuil décisif de l'hominisation. [...]
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