Les paléontologues font des recherches sur des espèces fossiles depuis un certain temps. C'est ainsi qu'ils ont découvert (à partir d'homologies anatomiques, cellulaires ou embryonnaires) que des espèces, comme l'homme et le chimpanzé, sont étroitement apparentées. Ils auraient hérité leurs caractéristiques communes d'un ancêtre qui aurait existé il y a environ 9 millions d'années. De la même façon, les critères permettant d'établir des relations de parenté entre espèces, permettraient d'établir des relations phylogénétiques nous dévoilant la nature de l'évolution de l'homme (...)
[...] Ils avaient des caractères bipèdes et crâniens plus évolués. La taille de leur crâne était supérieure à 600 cm3 et possédait moins de reliefs osseux que celui des Australopithèques. Il y a l'homo habilis, l'homme habile, qui était probablement le premier à créer des outils. Puis, l'homo erectus, qui devait avoir un langage articulé, maîtrisait le feu, et créait des outils plus sophistiqués, symétriques. L'homo erectus aurait vécu longtemps, il aurait émigré d'Afrique pour se rendre en Asie et en Europe, et l'on constaterait des changements graduels de ses caractères tout au long de son existence. [...]
[...] C'est ainsi qu'ils ont découvert (à partir d'homologies anatomique, cellulaires ou embryonnaires) que des espèces, comme l'homme et le chimpanzé, sont étroitement apparentées. Ils auraient hérités leurs caractéristiques communes d'un ancêtre qui aurait existé il y a environ 9 millions d'années. De la même façon, les critères permettant d'établir des relations de parenté entre espèces, permettraient d'établir des relations phylogénétiques nous dévoilant la nature de l'évolution de l'homme. C'est justement à travers les critères d'appartenance à la lignée humaine, d'après une classification des hominidés en deux genres ; le genre Australopithecus et le genre homo, que nous présenterons les données paléontologiques qui permettent de comprendre que les caractères anatomiques de l'homme moderne résultent d'une évolution. [...]
[...] Cette évolution s'est faite sur des millions d'années, par des changements parfois rapides et parfois plutôt lents. De plus il s'agit d'une évolution qui n'a pas été linéaire mais qui s'est développée en mosaïque Ainsi une espèce a pu exister en même temps qu'une autre, même si désormais l'homme moderne semble être le dernier représentant des hominidés. On peut donc dire que les caractéristiques anatomiques de l'homme moderne résultent bien d'une évolution. D'ailleurs, cette évolution traduite par l'acquisition de certaines caractéristiques physiques humaines dans le temps porte le nom d'hominisation. [...]
[...] Différentes espèces d'Australopithèques ont existé, avec des caractéristiques physiques plus ou moins différentes pour certains. Comme le plus connu, un Australopithecus Afarensis du nom de Lucy qui avait été identifiée à partir de quelque uns de ses os. En général, ils étaient de petite taille, entre 1m et 1,45m et avaient un petit crâne. Leur squelette portait les traces de la bipédie, même s'ils n'étaient pas tous exclusivement bipèdes ; un trou occipital orienté vers le bas, une tête redressée (même si prognathe), et un bassin en apparence plus proche de celui de l'humain que de celui du singe, avec des fémurs plutôt tournés vers l'intérieur que dans l'axe des tibias. [...]
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