L'évolution des espèces : la théorie de l'évolution de Darwin et ses évolutions récentes

Thèmes abordés

Évolution des espèces, théorie de l'évolution de Darwin, sélection naturelle, dérive génétique, Darwin, spéciation, coévolution, mécanismes de diversification du vivant

Résumé du document

Nous avons vu que les mécanismes de diversification du vivant étaient variés et étaient un facteur important de l'évolution ayant conduit à la diversité actuelle. Toutefois, si nous savons que ces processus sont à la base de l'évolution, nous n'avons pas encore vu comment leur mise en œuvre au sein de la biodiversité a conduit à l'impression que les espèces actuelles étaient toutes extrêmement adaptées à leur milieu.

Extraits

[...] On parle alors de spéciations sympatriques. B. La coévolution Lors de ses travaux, Darwin découvre une orchidée particulière : Angraecum ses quipedale. Cette orchidée présente la caractéristique de posséder une glande nectarifère extrêmement longue qui semble être problématique pour la pollinisation. Darwin prédit donc qu'il doit forcément exister un insecte dont les pièces buccales sont adaptées à la pollinisation de cette fleur, mais il ne rencontre jamais cet insecte. Bien plus tard, des chercheurs découvrent un papillon présentant une trompe très longue et très fine : Xanthopan morgani var praedicta. [...]

[...] En 1859, Charles Darwin publie un ouvrage intitulé De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle. Dans ce livre il explique es phénomènes qui conduisent à la diversité actuelle. Problématique : Comment la théorie de Darwin et ses évolutions récentes expliquent-elles la diversité des espèces actuelles ? I. Le principe de la théorie de Darwin A. Étude d'un exemple : la phalène de bouleau Dans cet exemple, on étudie deux variétés de papillons : la variété typica, et la variété carbonaria, apparue au hasard par mutation. [...]

[...] Pourtant, lors de la révolution industrielle, la pollution a provoqué le noircissement des troncs et donc la variété carbonaria est devenue plus adaptée à la couleur des troncs. En effet, les papillons blancs sont devenus plus visibles et donc plus vite mangés alors que les papillons noirs ont pu se camoufler, survivre et se reproduire. Ainsi, au cours de cette période, on a vu le nombre de papillons blancs diminuer et le nombre de papillons noir augmenter. À la fin de l'ère industrielle, la pollution a diminué, les troncs sont redevenus blancs et on a constaté le phénomène inverse. [...]

[...] Il est évident que plus une espèce compte d'individus, plus elle contient de variété génétique et donc plus elle peut s'adapter facilement aux changements de milieu. Dans ces processus, le hasard est omniprésent : - Il intervient d'abord au niveau de l'apparition des nouveaux caractères - Il intervient aussi dans la conservation ou non de ces caractères - Enfin, le hasard apparaît parfois sous la forme d'évènements extérieurs à l'origine des changements de milieu. Par exemple, l'arrivée au hasard d'une météorite à l'origine de la crise crétacée/tertiaire il y a 65 millions d'années. [...]

[...] - Le milieu sélectionne les caractères apparus au hasard : c'est la sélection naturelle ¤ soit le caractère procure un avantage reproductif et il se répand dans l'espèce ¤ Soit le caractère procure un désavantage reproductif et il diminue au sein de l'espèce (il peut être éliminé) ¤ Soit le caractère ne procure aucun avantage ni désavantage auquel cas il peut être conservé ou non au hasard. La fréquence de l'allèle évolue donc au hasard dans la population, de façon d'autant plus importante que la population est petite : c'est la dérive génétique. - Si le milieu change, un désavantage peut devenir un avantage et un avantage peut devenir un désavantage. Ainsi une espèce présentant beaucoup de diversité génétique est plus susceptible de s'adapter aux changements de milieu et donc de perdurer. [...]