Depuis quelques années, l'homme maîtrise l'élevage de son troupeau. Il a réussi à augmenter la production de viande et de lait en sélectionnant des races génétiquement bonnes productrices. Aujourd'hui on cherche encore à améliorer ce haut potentiel génétique par la superovulation et la génétique.
Dans un contexte économique où la demande et le prix de la viande augmentent, il devient intéressant de produire plus d'agneaux et de brebis. En quoi la maîtrise de la reproduction peut-elle nous aider à répondre à cette demande ? On va chercher à sélectionner des races de brebis dites "rustiques" qui valorisent la cellulose de l'herbe en maximisant la production. La superovulation et le transfert embryonnaire vont nous permettre de produire plus de brebis. On augmente la vitesse de sélection en diminuant l'inter-génération. Il s'agit bien d'un enjeu économique pour lequel on espère que ces recherches seront rentables dans le futur.
Par ailleurs la maîtrise de la reproduction nous permet d'enrichir nos parcs naturels par la conservation de la biodiversité et d'espèces en voie d'extinction. Grâce à cette maîtrise, on peut reproduire des espèces ayant des difficultés pour donner des descendants naturellement.
[...] On constate que 23% des brebis répondent mal au traitement de superovulation (<5 ovulation) ce qui limite le transfert embryonnaire. Pour remédier à cela on réalise un prétraitement à base d'anti-GnRH. Le but est d'inhiber la sécrétion de LH et FSH pendant quelques jours (fonction de la durée du traitement) afin d'augmenter le nombre de petits follicules avant traitement FSH pour induire un plus grand nombre d'embryons transférables.
Pour une durée de traitement à l'anti GnRH (Antarelix) de 11 jours avec injection quotidienne de 0,5mg pendant la phase d'implant de FGA : il y a inhibition de la croissance folliculaire terminale mais on double la production de follicules de 1 à 2mm avant le traitement de FSH, ce qui a pour effet d'augmenter de 50% la réponse ovulatoire (...)
[...] Limites Les embryons produits In Vitro sont plus sensibles à la congélation que ceux produits In Vivo, en partie à cause du fait qu'ils soient plus riches en triglycérides. Transfert d'embryons On a vu dans les parties précédentes que l'on récoltait les embryons au stade morula et blastocyste. Nous avons par la suite, effectué un test statistique pour connaître la meilleure chance de survie embryonnaire (après transfert) selon les deux stades. [...]
[...] Durant celle-ci, la concentration en LH est faible car il y a un antagonisme total entre LH et progestérone. Sous imprégnation de progestérone, il n'y a aucune ovulation possible. Le corps jaune est détruit par sécrétion de PGF2α à partir du 13ème jour du cycle. Pendant cette phase de lutéolyse du corps jaune, la progestérone chute permettant en fin de cycle un pic d'oestradiol et la décharge ovulante de LH pour l'ovulation du cycle suivant. Traitements hormonaux : superovulation Synchronisation de l'oestrus On utilise des traitements afin de synchroniser la donneuse et la receveuse. [...]
[...] La production d'embryons In Vivo présente de nombreux avantages, tels qu'une faisabilité forte puisqu'en effet il est plus facile de faire superovuler une brebis puis de l'inséminer et de prélever les embryons ainsi obtenus afin de les implanter dans les cornes utérines d'une donneuse. Cela demande moins de matériels que de faire une fécondation In Vitro, c'est-à-dire en laboratoire, dont le coût est, par conséquent, plus élevé. Lors de la production In Vitro, on procède à un contrôle de la qualité des ovocytes obtenus puisqu'on les collecte pour les faire féconder en laboratoire. Dans le cas de la production In Vivo, ce contrôle n'est pas possible car on ne collecte pas les ovocytes, et la fécondation à lieu dans la donneuse. [...]
[...] Elle a ce faisant, permis de dissocier dans l'espace et dans le temps la production et le transfert des embryons. De nombreux agents cryoprotecteurs différents et techniques de congélation et décongélation ont été testés pour perfectionner cette méthode. On a remarqué que les cellules mammifères ne survivaient pas à des températures inférieures à et qu'il était donc nécessaire de recourir à un ou des agents cryoprotecteurs. Congélation Il existe deux types de congélation ayant été testés : la congélation lente, qui permet à l'eau des cellules de sortir de celles-ci et ainsi de ne pas détruire la paroi des cellules par sa congélation, et la vitrification (ou congélation dans l'azote liquide à -196°C). [...]
[...] La pFSH (origine porcine) est administrée de manière décroissante les 3 derniers jours du traitement progestagène et 12h après le retrait de l'implant vaginale. Chez la brebis : 20 UA totales en 6 injections matin et soir, avec addition de LH porcine aux 2 dernières injections de FSH (67 et 90 μg respectivement). Ce traitement ‘cocktail' permet d'éviter les désavantages liés à la durée d'activité de ces hormones. Cette injection a pour but de stimuler la croissance de follicules terminaux. [...]
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