Les hormones sont des molécules de nature variable, produites par des cellules spécialisées qui forment une glande endocrine, et qui agissent sur un tissu cible en passant par le milieu intérieur (sang et/ou liquide interstitiel). Il existe des similitudes entre le système endocrine, neuro-endocrine et nerveux, notamment la sécrétion d'un messager. Les cellules neuro-endocrines sont des neurones qui produisent une neuro-hormone. Idée de distance d'action relativement courte. L'action hormonale se poursuit dans le temps (contrairement au système nerveux).
L'action se fait à dose très faible (quelques pM à nM), renforce l'idée de spécificité de l'action hormonale : une hormone agit sur un ou deux tissus. À doses physiologiques, la spécificité est respectée, mais dans des cas pathologiques, certaines hormones peuvent se fixer sur d'autres récepteurs moins spécifiques.
Il existe cinq modes de fixation :
- l'interaction directe : l'hormone se fixe sur le récepteur, provoque une réponse et se détache
- une partie de l'hormone est métabolisée avant de pouvoir se fixer au récepteur
- la métabolisation de l'hormone après interaction
- l'hormone n'est pas active en tant que telle, c'est le métabolite qui agit, on parle de pro-hormone
- l'activation de l'hormone par une enzyme qui la modifie
Il existe aussi différents modes d'action au moyen de quatre types de récepteurs :
- le récepteur nucléaire (dans le noyau)
- le récepteur enzyme : une enzyme ne fonctionnera que quand elle aura fixé une hormone
- le récepteur couplé aux protéines G
- les récepteurs canaux ioniques dépendants (plutôt propre aux neurotransmetteurs)
La quasi-totalité des hormones est véhiculée complexée à un transporteur. Seuls 1 à 3% des hormones thyroïdiennes sont libres. Les transporteurs peuvent être spécifiques ou non. La liaison hormone – transporteur est non covalente (type liaison ionique/hydrophobe). Les transporteurs sont, la plupart du temps, des protéines vectrices : glycoprotéines. L'albumine est capable de lier un grand nombre d'hormones (interaction aspécifique). Les transporteurs ont pour intérêt d'éviter la catabolisation trop rapide des hormones.
[...] Au niveau des repas, une légère hyperglycémie va diminuer GH, une légère hypoglycémie va l'augmenter. L'exercice musculaire entraîne une augmentation de GH Mode d'action de GH a. Structure du récepteur GH agit par le biais d'un récepteur membranaire ayant une distribution tissulaire assez vaste ; il existe cependant une cible préférentielle : le foie. Le récepteur est constitué d'une seule chaîne de 620 acides aminés dans laquelle il existe trois domaines : extracellulaire (246 acides aminés) : nombreuses boucles dues à la présence de pont dissulfure (cystéines) transmembranaire (24 acides aminés) boucle intracellulaire (350 acides aminés) : présence de tyrosines Il existe une forme courte et soluble de ce récepteur qui correspond à la partie extracellulaire du récepteur à GH, ce sont les GHBP qui lient à hauteur de la GH circulant ; ces molécules permettent d'augmenter la demi-vie de GH. [...]
[...] L'hypophyse est constituée de deux parties différentes embryologiquement et physiologiquement : la post-hypophyse (ou neuro-hypophyse) : origine nerveuse l'anté-hypophyse (ou adénohypophyse) : origine pharyngée a. Adénohypophyse La plus grande partie (représente environ les deux tiers de la glande). Elle comprend 5 types cellulaires : cellules corticotropes, cellules gonadotropes, cellules tomatotropes, cellules thyréotropes, cellules lactotropes. Sécrètent des stimulines. On peut différencier trois zones dans l'hypophyse antérieure : le lobe antérieur le lobe intermédiaire le lobe latéral Ils sont distinguables chez l'embryon et plus ou moins fusionnés chez l'adulte. b. [...]
[...] Pancréas : produit du glucagon (hormone hyperglycémiante) et de l'insuline (hormone hypoglycémiante). Gonades : Ovaires : produisent des stéroïdes sexuels (œstrogène et progestérone), des hormones polypeptidiques (inhibine, actinine) et des facteurs de croissance (IGF1). Testicules : sécrètent de la testostérone et des facteurs de croissance. Cellules endocrines disséminées Tractus digestif : cellules endocrines disséminées, libèrent de la gastrine, de la sécrétine, de la cholécystokinine Reins : rénine, enzyme qui rend disponible une autre hormone (angiotensine α hydroxylase cholécalciférol : forme active de la vitamine D). [...]
[...] GH est analogue à la prolactine (PRL) et à l'hormone lactogène placentaire (HPL). Ces trois hormones appartiennent à la famille des somatomammotropines : GH = d'acides aminés identiques par rapport à HLP GH = d'acides aminés identiques par rapport à PRL 1. Synthèse et sécrétion de GH La synthèse s'effectue au niveau des cellules α somatotropes antéhypophysaires. Elle est stockée dans de gros granules sphériques localisés dans tout le cytoplasme. Sa sécrétion est induite par GRH. Sa demi-vie plasmatique est de 20 à 30min chez l'homme. [...]
[...] Les hormones thyroïdiennes induisent également une baisse de la cholestérolémie et une hausse de la synthèse des triglycérides hépatiques Effets sur le développement Effets au niveau des chondrocytes, engendre une hausse de la croissance et de la maturation du squelette Effet facilitateur sur le développement du système nerveux du fœtus et du nourrisson (prolifération et maturation), nécessaire au fonctionnement du système nerveux adulte. Les hormones thyroïdiennes augmentent le rythme cardiaque, favorisent le développement et le fonctionnement musculaire (ex : raccourcissement de la décontraction). Elles stimulent les fonctions digestives et génitales. Elles favorisent la diurèse et l'élimination urinaire et fécale de calcium. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture