Cours de neurosciences cognitives (niveau troisième année de psychologie) sur les émotions. La première partie est consacrée à la définition des émotions. La seconde partie traite des théories des émotions (JAMES-LANGE, CANNON-BARD, SCHACHTER). La troisième partie présente le circuit de PAPEZ.
[...] Cette expérience met en avant l'aspect cognitif des émotions, et l'effet contexte social. On l'appelle le test de la suproxine sur la vision = on va leurrer les sujets. De l'interprétation, découle 3 déductions négatives : -Si une émotion spécifique résulte simplement de l'adition d'un état d'activation intense et de l'environnement, nous ne devrions pas avoir de différence dans le comportement des informés et des non informés. -Si l'émotion est spécifique d'un type particulier d'activation et indépendante de l'environnement, les sujets du groupe euphorie et colère, devraient répondre de manière identique. [...]
[...] Les nouveaux nés, quelque soit la culture, soutient de façon innée. C'est seulement à partir de deux ans, qu'ils sourient seulement aux visages familiers. Ce sourire doit avoir la même origine que le rictus de crainte, utilisé par les autres primates d'une façon protectrice, ou dans un geste de soumission. Il se pourrait que sa signification profonde, soit une intention de ne pas s'attaquer. Au cours de l'évolution, ces expressions qui annonçaient autrefois, des mouvements d'intention, ont développé de nouvelles fonctions, qui rendent possible, un système de communication sociale, dans lequel les émotions jouent toujours un rôle déterminant. [...]
[...] Les relations entre les émotions peuvent être représentées par un modèle à trois dimensions, qui possède une structure identique, au modèle définissant les traits de personnalité Aux extrémités du modèle, on trouve certaines maladies mentales, qui présentent une atteinte évidente de la sphère émotionnelle. EYSENCK propose un modèle définissant les traits de la personnalité selon 3 axes. NEVROSE fortement psychotique INTROVERSION EXTRAVESION Faiblement psychotique Equilibre GRAY reprend le modèle d'EYSENCK, et va dire que notre personnalité, résulte de ces trois états émotionnels. [...]
[...] Ces expressions de communication s'accompagnent de modifications végétatives (et probablement de sensations subjectives). Ces réactions sont rapidement incorporées grâce à des processus de conditionnement dans les schémas émotionnels, qui constituent le deuxième niveau. -le niveau des schémas typiques pour chaque émotion : Ex : chien de PAVLOV SN + SI = RS SC = RC On fonctionne selon ce processus à 90%. Le conditionnement classique va permettre de diversifier les réactions entre stimulus et réponses émotionnelles. Voix de la mère = réponse du bébé SI = RE Si on associe à la voix de la mère, un stimulus neutre (pas de la mère) : SN = SI = RE1 SC = RE2 Par le jeu des conditionnements classiques, on obtient le niveau des schémas typiques pour chaque émotion. [...]
[...] Donc, la valeur émotionnelle d'un stimulus, peut être apprécié sans traitement cognitif préalable. Cette opposition est illustrée par un aphorisme de DESCARTES : le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît pas Au contraire, pour les autres théoriciens comme LAZARRUS, il n'y a pas indépendance, car une évaluation cognitive, est une pré conduite nécessaire à toute expérience émotionnelle. Il y a une autre controverse présente dans le dictionnaire. Dans le dictionnaire, une émotion est un état affectif intense, caractérisé par une brusque perturbation physique et mentale. [...]
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