Exposé sur le virus Ebola répondant à la problématique suivante : « Pourquoi le virus Ebola est-il encore si redouté ? ».
[...] Ces virus sont "acellulaires" c'est-à-dire qu'ils n'ont pas de vie autonome, ne métabolisent pas l'énergie et ne réalisent ni respiration ni photosynthèse. Voici comment le virus se multiplie : il commence par insérer son matériel génétique dans l'ADN d'une cellule hôte. Et par conséquent, le virus transforme la cellule pour son compte. Mais à l'intérieur, il paraît innocent car sa paroi ressemble à celle des minéraux. C'est pour cette raison qu'il peut se reproduire sans que le système immunitaire ne le reconnaisse comme un corps étranger. Le tout se déroule en 25 minutes environ ! [...]
[...] En effet, le sous-type Zaïre est nettement plus dangereux que le sous-type Reston. Si aujourd'hui le sujet est plus que d'actualité, cela est en partie dû au fait que les populations peuvent être victimes d'une menace bio terroriste, et pourquoi pas d'une menace au virus Ebola. Mais notre travail n'est pas là pour mettre mal à l'aise le lecteur, nous essaierons de le rassurer en l'informant que de récents travaux concernant le virus de Marburg (un cousin du virus Ebola, de la famille des filovirus) ont fait naître un vaccin américain qui protégerait les primates non-humains du virus. [...]
[...] Ces virus n'ont pas de cure ni de vaccin. L'Ébola se retrouve dans cette catégorie. B. Classification d'Ebola Ce virus fait partie de la famille des filovirus qui comprend 6 branches : les cinq souches d'Ébola ( Zaïre, Soudan, Reston, Tai (ou Côte d'Ivoire) et Gabon ) et le virus Marburg. Le mot filovirus vient du latin et signifie : "virus-fil", en effet les filovirus sont filiformes et peuvent atteindre 1500 nanomètres. Les filovirus sont classifiés dans le niveau de sécurité biologique 4 (le plus haut niveau), car ils sont très pathogènes. [...]
[...] Voici une description de cette sorte de "bouillie". Elle se produit au stade terminal, car au début de cette attaque, la victime n'a même pas conscience d'être attaquée par ce virus. Elle croit que ce n'est qu'une vilaine grippe, car au début les symptômes ressemblent beaucoup à ceux de cette pathologie (migraines, maux de gorge . mais bien sûr, l'évolution de cette maladie n'est pas la même. Au stade terminal, Ebola détruit le cerveau et ses victimes sont souvent prises de convulsions généralisées : le corps se tord et tremble, les bras et les jambes s'agitent en tout sens, il coule des quantités de sang par tous les orifices, les yeux roulent dans les orbites. [...]
[...] *Vaccination Aucun vaccin n'est en cours de développement. On ne connaît pas de traitement efficace. Dernière nouvelle : Mercredi 20 décembre 2000 : Ebola : peut-être un médicament ? Une équipe de l'université de Pennsylvanie à Philadelphie vient d'annoncer qu'elle a identifié une protéine essentielle au métabolisme du virus Ebola. Même s'il est certainement trop tôt pour pavoiser, cette découverte pourrait signifier l'ouverture de domaines entièrement nouveaux de recherche et l'espoir d'une solution thérapeutique contre cette fièvre hémorragique. Laquelle aujourd'hui, se distingue par un taux de mortalité qui avoisine en permanence les 90% ! [...]
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