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La quantité totale d'eau sur terre est estimée à 1,4 milliards de Km3, dont 97,2% est salée. Ce réservoir d'eau salé formé par les océans et les mers (occupant une surface de près de 361 millions de Km²) est le réservoir le plus important, mais il n'est pas utilisable par l'homme sauf après un long traitement de dessalage très coûteux.
L'eau douce, la plus importante pour les besoins de l'homme, ne représente qu'environ 3% du volume totale de l'eau sur Terre. Toute cette eau n'est cependant pas disponible :
- Environ 76% est bloquée sous forme de glace au niveau des calottes polaires, des sols gelés, et des glaciers. Elle représente 70% de l'eau douce.
Le reste de l'eau douce est de l'eau de surface ou de ruissellement, libre ou stockée dans les sols et dans les roches, dans les nappes phréatiques (nappes souterraines).
- Environ 23% de l'eau douce constitue les eaux souterraines formant les nappes phréatiques ou aquifères.
- Les eaux de surface (lacs, cours d'eau, eau du sol...) ne représentent donc qu'1% seulement de l'eau douce disponible.
Deux autres réservoirs contiennent de l'eau qui n'est pas directement utilisable : l'atmosphère et la biosphère.
L'atmosphère contient une part variable d'eau sous forme de vapeur d'eau ou condensée dans les nuages. La biosphère qui est surtout végétale, retient une partie de l'eau qu'elle prélève dans tous les réservoirs d'eau douce et qu'elle restitue sous forme d'évapotranspiration ou sous forme liquide.
Les différents réservoirs d'eau à la surface (eaux de surfaces et souterraines) du globe constituent la source d'eau utilisable par l'homme ou « eau disponible », car ils sont facilement accessibles. Mais ces eaux de surface sont également les plus sensibles aux pollutions, car elles sont le lieu de rejet de nombreux déchets, d'où la nécessité de leur protection et de leur traitement (...)
[...] L'accès à l'eau douce n'est donc pas équitable. De plus, certains pays désertiques riches ont les moyens économiques, contrairement à d'autres, d'avoir des ressources en eau en dessalant l'eau de mer. V Les impacts des activités humaines sur le cycle de l'eau : Les aménagements hydrauliques : Afin de satisfaire ses besoins croissants en eau, l'homme modifie les flux naturels, par exemple par pompage de nappes phréatiques, construction de barrages, déviation du lit naturel des cours d'eau, etc. Certains aménagements modifient le flux de l'eau entre les différents réservoirs. [...]
[...] II Distribution : captage et traitement : Les ressources exploitables : En France, l'eau douce consommée pour les usages domestiques, agricoles ou industriels est prélevée pour 60% dans les eaux de surface (cours d'eau, étangs, lacs) et pour 40% dans les réservoirs souterrains. L'eau douce peut être stockée temporairement dans des réservoirs superficiels : retenue d'eau au niveau des barrages par exemple. Les nappes souterraines constituent des réserves d'eau importantes, plus ou moins accessibles. L'eau est puisée dans les nappes phréatiques. Ces réservoirs ou aquifères sont formés par des roches perméables, poreuses ou fissurées. [...]
[...] De plus, l'augmentation de la taille des villes conduit à la recherche de nouvelles ressources en eau pour assurer l'approvisionnement d'une population de plus en plus importante. Chapitre 2 : Une gestion obligatoire des ressources. I Prélèvements et consommation : les différents usages de l'eau : L'eau est un aliment commun à tous les êtres vivants. C'est aussi un solvant quasi universel, un moyen de transport, une source d'énergie. Ces différents usages conduisent à des prélèvements et à une consommation importante de l'ordre de plusieurs centaines de litres par jour et par habitant dans les pays industrialisés. [...]
[...] Elle représente 70% de l'eau douce. Le reste de l'eau douce est de l'eau de surface ou de ruissellement, libre ou stockée dans les sols et dans les roches, dans les nappes phréatiques (nappes souterraines). - Environ 23% de l'eau douce constitue les eaux souterraines formant les nappes phréatiques ou aquifères. - Les eaux de surface (lacs, cours d'eau, eau du sol ) ne représentent donc qu'1% seulement de l'eau douce disponible. Deux autres réservoirs contiennent de l'eau qui n'est pas directement utilisable : l'atmosphère et la biosphère. [...]
[...] L'homme prélève l'eau des nappes phréatiques en captant l'eau qui s'écoule naturellement au niveau d'une source ou en puisant l'eau directement dans l'aquifère à l'aide d'un forage ou d'un puits. Tout pompage excessif dans une nappe phréatique pour alimenter une agglomération ou pour irriguer des terres agricoles, peut provoquer un épuisement de la ressource en eau. La gestion des prélèvements des nappes phréatiques est donc indispensable. Capacités d'autoépuration et traitement : Dans la nature, les eaux polluées par les matières organiques peuvent subir une autoépuration par l'action de micro-organismes. [...]
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