Malgré d'importantes variations telles qu'une prise alimentaire discontinue ou une consommation d'énergie variable, chez une personne en bonne santé, la concentration sanguine du glucose, donc la glycémie oscille en permanence autour d'une valeur physiologique de 1.0g/L. Cette relative constance est assurée grâce à la mise en jeu d'un système de régulation, la glycémie étant la valeur réglée de l'homéostat. Ainsi cette homéostasie glycémique nécessite une gestion des réserves de glucose.
[...] Les seules cellules cibles de glucagon sont les cellules hépatiques. Lorsqu'il se lie à leurs récepteurs, cela entraine une activation des enzymes impliquées dans la production de glucose et une inhibition de celles de stockages. Ainsi le glucagon agit sur les cellules du foie en stimulant la glycogénolyse. La glycogénolyse est un processus par lequel les cellules hépatiques élaborent du glucose à partir de glycogène puis le libère dans le milieu intérieur. Une première réaction catalysée par l'enzyme glycogène phosphorylase produit du glucose-phosphate. [...]
[...] La glycogénogénèse est la capacité qu'ont les cellules du foie à synthétiser du glycogène à partir du glucose sanguin. Mais cette liaison se traduit également par une inhibition de l'enzyme glycogène phosphorylase et de celles qui catalysent les réactions clés de la néoglucogenèse qui est la capacité qu'ont les cellules du foie à synthétiser du glucose à partir de précurseurs non glucidiques. Par conséquent, la production du glucose par le foie est arrêtée mais la synthèse de glycogène à partir de glucose prélevé du sang est favorisée. [...]
[...] En effet, les cellules beta ne répondent plus à la concentration élevée de glucose. En conséquence, la production hépatique de glucose et augmentée et son utilisation par des effecteurs diminuée, ce qui conduit à l'hyperglycémie chronique. On peut donc en conclure que l'homéostat glycémique constitue bel et bien un système de régulation. Cependant celui-ci peut être perturbé par certains dysfonctionnements : le diabète de types 1 et 2. [...]
[...] Après avoir montré que l'homéostat glycémique constitue un système de régulation, présentez deux dysfonctionnements susceptibles de le perturber. Malgré d'importantes variations telles qu'une prise alimentaire discontinue ou une consommation d'énergie variable, chez une personne en bonne santé, la concentration sanguine du glucose, donc la glycémie oscille en permanence autour d'une valeur physiologique de 1.0 g/L. Cette relative constance est assurée grâce à la mise en jeu d'un système de régulation, la glycémie étant la valeur réglée de l'homéostat. Ainsi cette homéostasie glycémique nécessite une gestion des réserves de glucose. [...]
[...] Ainsi le diabète de type 1 peut facilement soigner par des injections d'insuline. Il est donc également appelé insulinodépendants (DID). Le diabète de type 2 survient quant à lui, le plus souvent après 45- 50 ans. Les signes en sont généralement discrets et la découverte en est fortuite, au cours d'un bilan de santé systématique, dans la moitié des cas. Elle traduit ainsi une origine différente à celle du diabète de type 1. C'est donc le phénotype biochimique qui souvent est à l'origine du diagnostic et on estime que faute d'examen systématique, un diabétique sur 2 s'ignore. [...]
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