L'association internationale pour l'étude de la douleur a publié une définition intéressante de la douleur : « la douleur est une expérience désagréable émotionnelle et sensorielle qui est associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrite par le patient en ces termes ».
- « dommage tissulaire » : quelque chose qui va endommager le tissu.
- « ou décrite par le patient comme tel » : il existe des douleurs neuropathiques où il n'y a aucun dommage tissulaire. Ce sont des lésions du système ou des voies de la douleur mais non d'un tissu (...)
[...] Ces neurones fonctionnent avec la substance P. Descriptif des voies de la douleur : - Au niveau périphérique : le premier neurone permet d'acheminer un signal (qui est arrivé ici au niveau de la peau mais qui peut aussi bien arriver au niveau des muscles ou encore des viscères) jusqu'à la moelle épinière, plus précisément jusqu'à la corne postérieur de la moelle épinière : c'est le neurone périphérique (nerf). - Le second neurone va acheminer l'information douloureuse de la moelle épinière jusqu'au thalamus : c'est le neurone spinothalamique. [...]
[...] Les expérimentateurs ont ainsi pu remarquer que 60% des patients ont vu leurs douleurs soulagées avec le placebo. Une autre expérience à été réalisé, toujours avec des patients ayant subi une opération. Les chercheurs ont divisés en trois groupes ces patients : ils donnaient à un groupe un placebo, à un autre groupe de la naloxone (qui est un antagoniste des récepteurs mu et qui fait en sorte que les endorphines n'agissent plus sur les récepteurs et enfin un dernier groupe à qui les chercheurs ne donnent rien. [...]
[...] Ils ont observés, dans le cas des personnes ayant vu l'aiguille rentrée dans un bras, l'activation de l'insula, du cortex cingulaire antérieur et du cervelet. Ils ont ensuite fait passés un test d'empathie à ces mêmes personnes. Les chercheurs ont remarqués qu'il y avait une corrélation entre les résultats à ce test et l'activation des zones du cerveau : plus le cortex cingulaire et l'insula étaient activés plus le score au test d'empathie était élevé. D'autres chercheurs ont montrés qu'il existait un système des neurones miroirs dans la compréhension de la douleur des autres. [...]
[...] Ces canaux sodium, qui permettent le potentiel d'action, permettent aussi la transmission de l'information douloureuse. Le gène SCN9A étant un gène polymorphe (c'est-à- dire qu'il peut agir sous différente forme) nous n'avons pas tous la même sensibilité à la douleur : en effet, selon le type de gène SCN9A dont on dispose, la transmission de l'information douloureuse se fera plus ou moins bien. III. Douleur et effet placebo Une expérience à été réalisé auprès de patient ayant subit une opération. [...]
[...] Ces zones ont été découvertes grâce à des patients souffrant de douleurs chroniques et grâce à l'IRM. Entre temps, les neurones envoient aussi l'information douloureuse à d'autres régions importantes comme la substance grise ou le noyau parabrachial. Comment éviter la transmission de la douleur : Le gate control : pourquoi lorsque l'on touche une blessure, on a l'impression d'avoir moins mal ? Il y a en fait un interneurone entre la fibre tactile et la fibre douloureuse qui va inhiber un peu la transmission de la douleur lorsque l'on réalise une stimulation tactile sur une zone douloureuse. [...]
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