La douleur est une sensation ressentie par notre organisme dont le système nerveux détecte un stimulus nociceptif. Elle représente un signal d'alarme.
La douleur est-elle utile ?
La douleur sert à informer l'organisme des agressions externes ou internes qu'il subit.
Cette information permet de protéger l'organisme en évitant les situations dangereuses.
Elle est à l'origine de la mise en place de réflexes de protection permettant d'éviter un stimulus délétère, (Mak F.Bear et Al, 2002)
Des terminaisons nerveuses, les nocicepteurs, servent à percevoir la douleur. Ils sont repartis dans tout le corps (peau, muscle, articulation, viscère), sauf dans le cerveau, qui est protégé par les méninges.
La douleur fait intervenir de nombreux mécanismes de transduction, permettant le passage d'un stimulus physique ou chimique en signal électrique afin de relayer jusqu'au cerveau les informations. L'activité des nocicepteurs est consciente qu'en cas d'agression. (Dana alliance for the Brain, 2004)
Les informations nociceptives sont importantes, elles permettent durant une activité de signaler lorsqu'une posture ou un mouvement devient fatiguant pour le corps. (Mak F.Bear et Al, 2002)
La douleur est donc vitale, par exemple les personnes souffrant d'un déficit de sensation de douleur, présentent un risque quotidien d'autodestruction car ils ne ressentent pas la douleur. Leur corps n'est donc pas protégé. Ainsi leur espérance de vie est diminuée. (Mak F.Bear et Al, 2002)
[...]
La douleur est une perception personnelle, possédant une grande plasticité et modulée par divers facteurs.
Tout d'abord, l'apprentissage précoce, lié au milieu culturel et religieux, peut influencer la perception de la douleur. (Nicole Boisacq et Al, 2004)
L'anxiété et le stress ont aussi une grande influence sur la douleur. Ceci est observé lors d'une intervention médicale, plus l'individu est stressé et anxieux plus il sera sensible à la douleur (CNHIM, centre national hospitalier d'information sur le médicament, 2000) (...)
[...] Les émotions ont aussi un impact sur la perception de la douleur. Durant la Seconde Guerre mondiale, Henry Beecher et ses collègues de la Harvard Medical School ont observé que les soldats grièvement blessés au combat souffraient peu ou pas du tout. Beecher, anesthésiologiste, conclut que la perception de la douleur dépend beaucoup du contexte dans lequel elle survient. La douleur des soldats était donc atténuée car sachant qu'ils étaient blessés, ils allaient s'éloigner du champ de bataille et donc du danger. [...]
[...] (Nicole Boisacq et Al 2004) Références : - Dossier du CNMIM, traitement de la douleur, Centre National hospitalier d'information sur le médicament, 2000) - Neurosciences, Purves et Al. Édition De Boeck - Neurosciences 4ème édition, Nicole Boisacq, S.Chepens, Marc Commelinck, sciences sup - http://www.futura-sciences.com, face à la douleur point d'égalité France science - http://www.pnas.org, Robert C.Coghill, John G. MC Haffie, Ye-Fen Yen, Neural correlates of interdividual differences in the subjective experience of pain juin 2003. Pourquoi les mémés frottent-elles les genoux des jeunes enfants après une chute? Il existe une possibilité de réduire une sensation de douleur aiguë en activant des mécanorécepteurs de bas seuil. [...]
[...] (Mak F.Bear et Al, 2002) Références : - Neuroscience à la découverte du Cerveau, Mak F.Bear, Barry W.Connors, Mickael A.Paradiso, Edition Pradel - http://edab.dana.org/ La perception de la douleur et de la température, Eurobrain Vol 5 Dana alliance for the Brain, juin 2004. Percevons-nous tous la douleur de la même façon ? La douleur est une perception personnelle, possédant une grande plasticité et modulée par divers facteurs. Tout d'abord, l'apprentissage précoce, lié au milieu culturel et religieux, peut influencer la perception de la douleur. (Nicole Boisacq et Al, 2004) L'anxiété et le stress ont aussi une grande influence sur la douleur. [...]
[...] Cet effet entraîne une production accrue d'endorphine, composé chimique qui atténue la douleur. Références : - Neurosciences, Purves et Al, Édition De Boeck - Http://www.cité-sciences.fr/, The journal of Neurosciences août 2005. Que peut signifier une douleur durable dans la poitrine accompagnée d'une douleur au bras gauche ? Une douleur projetée correspond à une sensation douloureuse ressentie à un endroit autre que son emplacement réel. On ne possède pas beaucoup de neurones spinaux dont la seule fonction soit d'évaluer la douleur viscérale. [...]
[...] La douleur est-elle utile ? La douleur sert à informer l'organisme des agressions externes ou internes qu'il subit. Cette information permet de protéger l'organisme en évitant les situations dangereuses. Elle est à l'origine de la mise en place de réflexes de protection permettant d'éviter un stimulus délétère, (Mak F.Bear et Al, 2002) Des terminaisons nerveuses, les nocicepteurs, servent à percevoir la douleur. Ils sont repartis dans tout le corps (peau, muscle, articulation, viscère), sauf dans le cerveau, qui est protégé par les méninges. [...]
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