La mastication est un acte réflexe qui permet de couper, de dilacérer et de broyer les aliments grâce à des mouvements complexes de la mâchoire inférieur actionnée par les muscles masticateurs.
A ce travail mécanique s'ajoute l'insalivation : les aliments imprégnés de salive forment une pâte molle que la langue et les joues façonnent en une boule appelée bol alimentaire.
La déglutition est l'ensemble des mouvements faisant passer le bol alimentaire de la bouche à l'estomac. Action motrice déclenchée par le cerveau, la déglutition se décompose en plusieurs temps (...)
[...] Ils favorisent le mélange du chyme avec le suc pancréatique, la bile et le suc intestinal. Les mouvements péristaltiques : sont dus à une onde de contractions des fibres musculaires circulaires qui se propagent de haut en bas de l'intestin et font avancer le mélange. Le résultat : Le chyme se transforme en une matière blanchâtre : le chyle. Les matières assimilables sont absorbées au niveau de villosités et des déchets passent dans le gros intestin. La durée : Le transit du chyme dans le duodénum est de l'ordre de cinq minutes. [...]
[...] Les sels biliaires ont pour rôle d'émulsionner les lipides à l'état de fines particules. La bile a également une action neutralisante sur l'acidité du chyme gastrique. La bile est secrétée de façon continue. Elle est stockée dans la vésicule biliaire, par à suite la fermeture du sphincter d'Oddi, qui se trouve au débouché du canal cholédoque. L'arrivée du chyme acide et des lipides dans le duodénum provoque le relâchement du sphincter et la contraction de la vésicule. En effet, la muqueuse duodénale, au contact du chyme acide, élabore une hormone, la cholécystokine, qui déclenche la vidange de la vésicule biliaire. [...]
[...] Le centre de la salivation est bulbaire. Il répond à l'excitation : - De récepteurs sensoriels périphériques (goût, l'odeur, la saveur des aliments) - Des facteurs psychiques (vue ou évocation d'un aliment appétissant) L a sécrétion salivaire est d'environ d'un litre par jour. B LE SUC GASTRIQUE La sécrétion des glandes de la muqueuse gastrique sont les suivantes : La pepsine est une protéinase. Elle est secrétée en l'état de proferment appelé pepsinogène. Sous l'action de l'acide chlorhydrique, il est activé et subit une transformation en enzyme. [...]
[...] Elles sont dues à des enzymes ou ferments, substances de nature protéique élaborées par les glandes digestives. La sécrétion de sucs digestifs est déclenchée soit par voie réflexe, soit par voie chimique. A. LA SALIVE La salive renferme une enzyme : la ptyaline et du mucus. La ptyaline fait partie de la catégorie des amylases. Elle hydrolyse l'amidon et le dégrade en maltose, c'est-à-dire en sucre simple. Elle n'agit qu'en milieu neutre. Quand au mucus, il rend la salive filante. [...]
[...] Le pharynx s'élargit et le bol alimentaire descend. Le temps œsophagien : le bol alimentaire est poussé par des contractions péristaltiques des fibres musculaires circulaires de l'œsophage. B. LA PHASE GASTRIQUE Les mouvements de l'estomac : Lorsque l'estomac est vide, le pylore est ouvert. L'arrivée des premiers bols alimentaires entraîne la fermeture réflexe du pylore. Pendant leur séjour dans l'estomac, les aliments sont énergétiquement brassés et imprégnés de suc gastrique. Le brassage se fait par des mouvements péristaltiques des fibres musculaires de l'estomac, qui vont du cardia au pylore, et font progresser les aliments le long des parois de l'estomac. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture