Sciences - Ingénierie - Industrie, Types de jumeaux, grossesse, gestation multiple, loi de Hellin, jumeaux dizygotes, jumeaux monozygotiques
Les grossesses ou gestations multiples sont des phénomènes fréquents, voire habituels pour certaines espèces de mammifères telles que les lagomorphes (lapins...) ou suidés (porcins...). Pour l'espèce humaine, cela reste un évènement exceptionnel, la fréquence des grossesses multiples varie entre 1 et 2%. La fréquence des grossesses multiples dans une population donnée obéit à la loi de Hellin.
[...] Le plus souvent elle a lieu au stade de deux cellules. On a une fécondation qui se fait normalement, puis l'œuf donne deux blastomères (deux cellules) puis chacune de ces deux cellules va ensuite se diviser pour leur propre compte. À partir des deux cellules, on va avoir deux blastocystes séparés donc deux nouveaux individus. Ces deux blastocystes vont ensuite s'implanter et auront deux chorions, deux placentas avec deux cavités amniotiques avec la membrane interamniotique qui sera épaisse. Grossesse monochoriale biamniotique. [...]
[...] Jumeaux signifie la naissance en même temps de deux enfants à Il faut distinguer l'origine différente des grossesses gémellaires : Naturelle, hors AMP ð Facteur de risque Âge maternel élevé Issues de l'AMP ð Facteur de risque *AMP = Assistance Médicale à la Procréation Les grossesses gémellaires exposent la mère et les enfants à des risques de morbidité et de mortalité plus importants. Le facteur de risque est multiplié par trois. Ces grossesses vont souvent aboutir à un accouchement prématuré. Les enfants naissent avant terme avec un poids plus petit. Les jumeaux dizygotes sont les plus fréquents et on les appelle les faux jumeaux. La fréquence est de alors que les monozygotes ont une fréquence de 0,4%. [...]
[...] Si on a une implantation très proche des blastocystes, les placentas peuvent être proches et on peut avoir une fusion des placentas et les parois des cavités vont se rapprocher, les chorions vont fusionner, mais la membrane interamniotique reste épaisse. Les jumeaux monozygotiques Ils sont moins fréquents ; ce sont les vrais jumeaux. La fréquence est de 0,4%. On doit distinguer trois situations puisque soit l'œuf présente une séparation avant la formation du blastocyste, soit la séparation implique la formation de deux masses cellulaires internes, soit la séparation sera tardive après la formation de cavité amniotique. [...]
[...] On se retourne avec deux individus qui possèdent un nombre plus ou moins important d'organes en commun. Ce sont des jumeaux monozygotes non séparés. On distingue les siamois thératopage qui peuvent être uni par la région fessière (pigopage), par l'avant (théracopage). Au XIXe siècle il y a eu des jumeaux du Siame qui ont été accolés par une partie et qui avaient un foie commun et qui ont vécu près de 60 ans. Il y a eu des jumelles qui étaient accolées au niveau de l'abdomen et elles ont été séparées. [...]
[...] Il y aura peu d'apports vasculaires pour l'autre jumeau. Un des jumeaux sera plus développé que l'autre. On a une partie de la vascularisation qui sera détournée d'un jumeau pour l'autre. On aura un jumeau un peu pléthorique avec une vascularisation importante et un autre qui sera en anémie. Dans tous les cas, le pronostic est sombre pour les deux jumeaux puisque dans la majorité des cas on aura un décès des deux jumeaux. Il y a des possibilités d'interventions par des lasers d'essayer de faire cesser ces anastomoses vasculaires placentaires. [...]
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