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Le système immunitaire regroupe l'ensemble des actions de notre organisme autant des cellules que des organes pour se défendre et combattre les potentielles infections de tous les types. Tous les êtres humains et les animaux en possèdent un et ce depuis des milliers d'années : l'immunité innée est génétiquement déterminée et est présente dès la naissance.
Le point principal de cette défense immunitaire se retrouve dans les globules blancs. Plus scientifiquement on les appelle les leucocytes. Ils se forment au niveau des organes lymphoïdes primaires (thymus et moelle osseuse) puis se retrouvent dans les organes lymphoïdes secondaires qui sont les ganglions lymphatiques, la rate et les amygdales.
[...] Pour revenir à l'immunothérapie comme dans le cas des cancers, on peut parler de vaccination thérapeutique qui consiste à injecter directement des anticorps monoclonaux ou des molécules normalement synthétisées par l'organisme comme les cytokines. [...]
[...] Les LB Ils participent à la réaction adaptative humorale, ou à médiation humorale. Ceux-là n'ont pas besoin de CPA pour agir ; au début ils sont naïfs puisqu'ils n'ont encore croisé aucun pathogène, comme les autres lymphocytes, c'est simplement au cours de leur trajet à travers le corps qu'ils peuvent rencontrer un nouveau pathogène et se spécialiser, ils s'activent. C'est ici que l'interleukine libérée va permettre une action très importante : la prolifération clonale des LB. Certains vont devenir des lymphocytes « mémoire » pour pouvoir enclencher plus rapidement ces réactions à une prochaine contamination (à part si le virus a muté comme la grippe) alors que d'autres vont se différencier, leur forme va changer et ils deviennent des plasmocytes (chacun a un réagencement de son ADN propre qui lui confère une fonction unique à certains antigènes) qui vont sécréter des anticorps circulants pour se fixer sur les antigènes, ces derniers ne peuvent désormais plus infecter de cellules. [...]
[...] Le point principal de cette défense immunitaire se retrouve dans les globules blancs. Plus scientifiquement on les appelle les leucocytes. Ils se forment au niveau des organes lymphoïdes primaires (thymus et moelle osseuse) puis se retrouvent dans les organes lymphoïdes secondaires qui sont les ganglions lymphatiques, la rate et les amygdales. C'est au niveau des organes lymphoïdes primaires que les leucocytes qui agissent contre les antigènes du corps sont éliminés pour ne garder que ceux combattant pour les antigènes du non-soi. [...]
[...] Les neutrophiles vont alors rentrer en jeu, ils vont exercer la phagocytose qui est une réponse immunitaire non spécifique : ils adhèrent au pathogène, le reconnaissent, l'internalisent en déformant leur propre membrane dans leur phagosome, le digèrent par les lysosomes qui sont des vésicules intracytoplasmiques contenant des enzymes de digestion, le détruisent puis libèrent les restes. Pour un petit debrief des médiateurs chimiques, il existe : l'histamine, les prostaglandines (médiateurs lipidiques) puis les cytokines (TNF). C'est la première qui engendre la vasodilatation qui entraîne en réactions une rougeur, une chaleur et un gonflement de la partie concernée par l'afflux de plasma. La dernière provoque la douleur de la réaction inflammatoire (nous pouvons nous rendre compte que ceci est immédiat). [...]
[...] On se souvient que le phagocyte, ou bien la CPA, arrivent jusqu'aux organes lymphoïdes avec l'antigène exprimé grâce à son CMH (complexe majeur d'histocomptabilité), eh bien c'est lui qui va réveiller les lymphocytes. Ces derniers s'activent et commencent la réponse immunitaire adaptative. Les LT4, ou LT-CB4 Lorsque nous sommes confrontés à une agression infectieuse, une CPA va donc, avec l'antigène sur son récepteur, se présenter et « s'assembler » avec un lymphocyte. C'est la sélection clonale. Maintenant, c'est la prolifération clonale, ce lymphocyte capable de reconnaître et de combattre une maladie est reproduit en masse (ce sont les LT auxiliaires) ou deviennent mémoire. [...]
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