En 1928, Griffith remarque qu'au contact de bactéries mortes S, les bactéries R se transforment en bactéries S virulentes. Une substance est passée de S à R pour les transformer, soit une protéine ou de l'ADN. Avery démontre que le facteur de transformation est l'ADN. Il démontre le rôle informatif de cette molécule puisqu'elle permet la transformation d'une souche inoffensive en souche mortelle (...)
[...] Un site est constitué de 4 à 6 bases et se lie dans les deux sens (séquence palindromique). Une enzyme de restriction est un véritable ciseau moléculaire. Une carte de restriction est un axe sur lequel on localise les sites de restrictions d'une ou plusieurs enzymes. B. Utilisation des enzymes de restrictions Le clonage des gènes et les banques d'ADN (1972) Cette technique consiste en l'amplification d'un gène isolé, inséré dans un vecteur (molécule d'ADN capable de se multiplier dans une bactérie) grâce à des enzymes de restriction et une ligase. L'ADN est recombinant. [...]
[...] L'avènement de la biologie moléculaire I. Etablissement de la relation gène-enzyme de 1902 à 1941 Garrod est le premier à établir une relation gène-protéine, sans le démontrer. L'alcaptonurie, maladie héréditaire se transmet comme un facteur mendélien récessif, due à l'absence d'une enzyme dans une chaîne métabolique. Les gènes contrôlent donc la fabrication des enzymes. Beadle et Tatum travaillent sur Neurospora Crassa en 1941. Ils réalisent une analyse chimique et génétique en caractérisant une voie métabolique, celle du tryptophane. Le gène muté ne produit pas de tryptophane. [...]
[...] Le vecteur est introduit dans des bactéries où il se multiplie. L'ensemble de fragments d'ADN clonés représentant le génome entier d'une cellule s'appelle une banque génomique. On peut aussi constituer une banque d'ADNc (complémentaire). Ces banques sont plus légères car les introns ne sont pas transcrits en ARNm. Repérage d'un gène Il peut s'effectuer grâce au Southern Blot. Après digestion de l'ADN par une enzyme de restriction et migration par électrophorèse, l'ADN est transféré sur filtre (empreinte). A l'aide d'une sonde radioactive (fragment d'ADN simple brin dont la séquence est complémentaire du gène recherché), on repère le gène par hybridation. [...]
[...] De plus chez les eucaryotes, seules certaines séquences d'un gène, les exons sont transcrites en ARNm envoyé dans le cytoplasme puis traduit en séquence d'acides aminés. Les autres, les introns sont excisés de l'ARN prémessager nucléaire et donc absents de l'ARNm. C'est le concept de gène morcelé ou mosaïque avec des introns non codants et des exons codants. Ainsi cette évolution des outils de la génétique a permis un progrès très rapide des connaissances et des applications concrètes dans les domaines aussi variés que la pharmacie ou l'agroalimentaire. Nous vivons depuis l'ère des biotechnologies. [...]
[...] Les bactéries infectées sont radioactives si l'ADN a été marquée et elles ne sont pas marquées si c'est la protéine qui a été marquée. L'ADN permet la production de nouveaux virus, il est le support de l'information génétique. III. La structure et la réplication de l'ADN Dès 1868, Miescher met en évidence une molécule riche en phosphate. En 1920, on découvre que les acides nucléiques sont formés de bases puriques (adénines et guanine) et de bases pyrimidiques (thymine, cytosine et uracile). Il montre également que les nucléotides sont constitués d'un groupement phosphate, d'une ose et d'une base. [...]
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