La Science est en constante évolution. Jusqu'à tout récemment, on pensait que le cerveau était un organe ayant une immunité privilégiée, car il n'était pas affecté par les réponses immunitaires ou par l'inflammation. Il est vrai que la barrière hémato-encéphalique le protège efficacement contre ces dernières. Elle isole le système nerveux central (SNC), c'est-à-dire le cerveau et la moelle épinière, du reste du corps : elle entoure le réseau des vaisseaux sanguins qui apporte au cerveau des éléments nutritifs essentiels et qui représente la seule porte d'entrée dans le cerveau.
Il y a une dizaine d'années, on a découvert que la barrière n'est pas si étanche qu'on le pensait et laisse passer des intrus. Une réaction immunitaire et une inflammation se développe alors dans le cerveau. Afin de lutter contre ces infections, notre corps utilise le système immunitaire qui est constitué de globules blancs (ou leucocytes) fabriquant des molécules appelées cytokines.
La cytokine est par définition une substance peptidique ou protéique qui agit sur d'autres cellules du système immunitaire pour en régler l'activité.
Depuis les avancées technologiques de ces derniers temps, les scientifiques savent désormais que des maladies peuvent toucher le cerveau, et qu'il peut se défendre !
Il existe donc des globules blancs capables de traverser cette barrière hémato-encéphalique dans le but d'aller combattre les infections dans nos hémisphères cérébraux.
Mais comment les leucocytes parviennent-ils à passer à travers cette limite anciennement réputée infranchissable ?
Les immunologistes ont découvert les molécules responsables de ce phénomène. Ce sont les cytokines dites chimio-attractantes qui s'en chargent. C'est-à-dire qu'elles attirent les globules blancs vers le site d'infection même si celui-ci est dans le cerveau. De cette nouvelle information a découlé un nouveau concept : les cytokines ne seraient pas seulement des molécules attirant les globules blancs sur le site infectieux mais seraient aussi des messagers chimiques permettant aux signaux électriques de franchir les espaces séparant les neurones, comme les neuromédiateurs. Les cytokines jouent donc un rôle important dans le fonctionnement du cerveau et sont responsables de certains mécanismes de la douleur (...)
[...] Il parvient donc à utiliser le même mode de transport que notre chimiokine. Il utilise nos propres récepteurs, initialement prévus pour la cytokine, dans le but de pénétrer des parties de notre organisme auxquelles il n'aurait pas eu accès sans. Le mauvais côté de la recherche Comme dit précédemment, la synthèse et le contrôle de certaines cytokines pourraient rétablir une production normale de dopamine. Ainsi, les personnes atteintes d'un Parkinson pourraient faire cesser les tremblements incontrôlés des mains, le symptôme bien connu de cette pathologie. [...]
[...] En est-il de même pour cette autre sorte de molécule peptidique qu'est la cytokine ? Il existe plusieurs critères qui font qu'une substance est considérée comme neuromédiateur : il faut que la cellule soit présente dans le corps cellulaire de l'envoyeur, analysée, transformée, puis envoyée vers un récepteur chimique. Elle doit agir sur ces récepteurs pré ou post-synaptiques pour produire ses effets. Les cytokines ont donc toutes les caractéristiques des neuromédiateurs participant aux fonctions cérébrales normales et à ces pathologies. [...]
[...] Une réaction immunitaire et une inflammation se développe alors dans le cerveau. Afin de lutter contre ces infections, notre corps utilise le système immunitaire qui est constitué de globules blancs (ou leucocytes) fabriquant des molécules appelées cytokines. La cytokine est par définition une substance peptidique ou protéique qui agit sur d'autres cellules du système immunitaire pour en régler l'activité. Depuis les avancées technologiques de ces derniers temps, les scientifiques savent désormais que des maladies peuvent toucher le cerveau, et qu'il peut se défendre ! [...]
[...] Si l'on arrive à bloquer la transmission de cet influx nerveux, en rendant inactives certaines cytokines, on pourrait diminuer voir supprimer ces douleurs dans des cas extrêmes tels que les grands brûlés ou dans les cas d'amputations. L'aspect négatif des cytokines Toute découverte apporte son lot de désagréables surprises. Au début de la cytokine, et plus précisément de la découverte du rôle de neurotransmetteur et de neuromédiateur de la chimiokine, les scientifiques pensaient que le seul désavantage était la complexification de notre anatomie. [...]
[...] On la nomme chimiokine. Elle est capable d'autant que les autres familles, mais elle possède en plus un rôle de transport qu'elle remplit par chimiotaxie. Par attirance, les chimiokines transportent donc les leucocytes dans notre cerveau car les leucocytes ne peuvent pas traverser la barrière hémato- encéphalique. C'est d'ailleurs à cause de cette barrière constituée d'une multitude de protéines et d'autres molécules, que la science a longtemps considéré notre cerveau comme l'organe le mieux protégé du corps, et donc le plus invulnérable aux maladies. [...]
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