Depuis toujours, l'homme a tenté de s'améliorer technologiquement. L'une des choses qu'il a souhaité améliorer par-dessus tout, était son espérance de vie, ce qui passait forcément par une amélioration de la médecine. Au cours de son évolution, l'homme a très largement réussi cette avancée, par l'expérimentation et les recherches.
L'un des enjeux majeurs du vingtième siècle, fut de pouvoir remplacer un organe entier, sur une personne dont l'organe présentait un problème suite à une maladie ou un accident. Cette avancée fut parsemée d'échecs et de réussites, jusqu'à devenir une science presque banale raccrochée à la chirurgie (...)
[...] La première consiste à jouer avec la diffusivité thermique macroscopique du milieu en chauffant la surface extérieure du conteneur. La deuxième, qui est la plus efficace, repose sur l'utilisation d'ondes magnétiques. Cette technique consiste à plaquer des électrodes en cuivre sur chacune des faces du conteneur à l'aide d'une pince. Ces matériaux ont été préalablement refroidi dans de l'azote liquide pour éviter les chocs thermique. Ensuite, on applique un champ magnétique à haute fréquence. Le conteneur agit ainsi comme le diélectrique d'un condensateur plan, ce qui engendre un champ électrique uniforme dans la solution. [...]
[...] La base de l'argumentation des militants Pro-cryogénie, est que la mémoire, la personnalité, et l'identité sont stockées dans la structure chimique du cerveau. La communauté scientifique accepte très bien cette idée de stockage de la mémoire, mais compte tenu des méthodes actuelles de conservation, l'idée de pouvoir cryogéniser quelqu'un dans le but de permettre sa résurrection future, reste très mal acceptée. Ces activités sont gérées aux Etats Unis par les sociétés Cryonics Quelques rares individus ont donc put s'offrir ce service, en se faisant cryogéniser soit entier, soit simplement la tête, ou encore juste le cerveau (fig.12). [...]
[...] Les banques d'organes sont des lieux où sont conservés pour des durées variables, par des méthodes cryogéniques, des organes destinés à la transplantation. En parallèle de ces banques, il est nécessaire de développer des banques de données sur les donneurs et les receveurs, dans le but d'accélérer considérablement les délais pour les transplantations. En raison des difficultés d'avancement en cryobiologie, très peu d'organes peuvent en vérité être conservés. C'est le cas des os, des valvules cardiaques et de la peau. [...]
[...] La conservation par le froid à des températures au dessus de est déjà utilisée pour la conservation de ces organes durant le transport du donneur au receveur Cette conservation présente des atouts mais une durée de conservation encore trop peu acceptable pour des transplantations. La technique donnant le plus d'espoir aux scientifiques à l'heure actuelle, est une conservation par le froid à la température de l'azote liquide 196°C). Alors que cette technique présente de très nombreux intérêts, et est déjà appliquée pour des systèmes simples tels que les spermatozoïdes ou les globules rouges, nous sommes à l'heure actuelle dans l'incapacité de l'appliquer à des organes entiers En effet de nombreux problèmes sont présents et les scientifiques travaillent sans relâches depuis plusieurs années pour les surmonter. [...]
[...] Après avoir été refroidi pendant dix minutes jusqu'à la plus haute température pouvant être atteinte sans être nocive, la température du rein est stabilisée à -22°C. Pour le réchauffement, le rein est d'abord réchauffé très lentement jusqu'à pour éviter les cassures des tissus puis celui-ci subit une autre injection de cryoprotecteurs pendant dix minutes Le rein est ensuite lavé, pour être réchauffé a température maximale. Le rein est finalement regreffé sur le lapin. Après examen on a pu déterminer que le rein du lapin était tout a fait fonctionnel. Cette expérience fut donc une réussite totale en recherches cryobiologiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture